langage, compréhension, mémoire de travail, modèle de Gernsbacher, processus de compréhension, traitement des pronoms, lecture, psycholinguistique
— Question 1 : Gernsbacher qualifie les différences individuelles de compréhension qu'elle étudie comme étant « générales ». Que veut dire ce terme dans ce contexte et sur quels arguments empiriques s'appuie-t-elle pour défendre cette position ?
— Question 2 : Pourquoi les chercheurs se sont-ils particulièrement intéressés au traitement des pronoms dans les études sur la compréhension des textes ? Exposez quelques résultats d'études et interprétations proposées par différents auteurs travaillant chez l'adulte et chez l'enfant.
[...] Cela va permettre de donner une cohérence au contexte en se basant sur des expériences antérieures. Il s'agit de la deuxième étape du modèle, la mise en relation. Enfin, une dernière étape dite de déplacement va permettre de garder l'information en mémoire, ce qui va avoir pour effet de renforcer un certain concept, ou de la supprimer. C'est en ce sens que Gernsbacher « qualifie les différences individuelles de compréhension qu'elle étudie comme étant `générales' », car même s'il existe des différences interindividuelles qui vont moduler la compréhension de l'information et le résultat final, ce modèle constitue une standardisation des processus de compréhension dont les étapes vont toutes être retrouvées chez chacun. [...]
[...] Les résultats ont permis de valider le modèle de Gernsbacher, montrant qu'il existe des différences dans l'accès à l'information de surface, dans les processus de déplacement, et enfin dans les mécanismes de suppression entre les bon et les mauvais « comprenants ». Ainsi, les tests empiriques ont permis de valider l'hypothèse de Gernsbacher : la compréhension varie selon les individus, mais elle est basée sur des processus généraux. Le traitement des pronoms dans la compréhension des textes Pourquoi les chercheurs se sont-ils particulièrement intéressés au traitement des pronoms dans les études sur la compréhension des textes ? [...]
[...] Ce résultat est cohérent, car en effet, une personne ayant tendance à être focalisée sur le traitement en lui-même ne va pas avoir une lecture optimale. La lecture sera plus lente, et moins bien encodée. Or, la mémoire de travail étant essentiel à une bonne compréhension, la compréhension sera donc dégradée chez ces personnes. Au contraire, les sujets dont la modalité stockage prend le dessus auront une lecture beaucoup plus optimale. Ces résultats montrent bien le lien entre mémoire de travail et compréhension de la lecture, modulé par l'intervention de pronoms qui vient faire varier la charge de travail. [...]
[...] Compréhension du langage, mémoire de travail et rôle des pronoms Les différences individuelles de compréhension selon Gernsbacher Gernsbacher qualifie les différences individuelles de compréhension qu'elle étudie comme étant `générales'. Que veut dire ce terme dans ce contexte et sur quels arguments empiriques s'appuie-t-elle pour défendre cette position ? La compréhension, que ce soit de notre environnement ou d'un texte revient à en établir une représentation cohérente (représentation du monde, représentation d'un concept, représentation d'un texte) à partir des informations et des indices (endogènes ou exogènes) constituant ce tout. [...]
[...] Cette expérience semble être basée elle-même sur les travaux plus anciens de Daneman et Carpenter datant des années 1980. Selon eux, la mémoire de travail a une double fonction dans la compréhension du langage, assurant à la fois le traitement de l'information (selon la capacité disponible) et le stockage de cette information (si pertinente). Ce modèle dual dit du partage des ressources a permis de se rendre compte que l'intégration et la compréhension des pronoms dans la phrase impliquait intrinsèquement une balance entre traitement et stockage de l'information. [...]
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