Développement psychosexuel, sexualité, zone érogène, enfance, adolescence, pornographie, culture, Freud, puberté, sexualité infantile
Notre question est de comprendre les différentes manières réelles dont ce développement de la sexualité se manifeste biologiquement et psychanalytiquement depuis le commencement de la vie jusqu'à la nubilité. A partir de quelle période de sa vie l'individu a conscience de la différenciation sexuelle ? Quand est-ce qu'il commence à exprimer des sensations physiques et psychiques en identifiant les zones érogènes ? Quelles sont les diverses manifestations périodiques de l'évolution de la sexualité chez l'individu et les influences internes et externes la favorisant ?
Afin de pouvoir apporter un éclairage à ces trois questionnements, nous allons dans un premier temps voir de manière succincte, la différence entre la sexualité humaine et la sexualité animale afin d'enlever le caractère ambigu de la confusion entre ces deux expressions car dans le cadre de notre étude, il est question de la sexualité humaine. Ensuite, nous allons directement expliquer le développement psychosexuel de l'individu de la naissance à trois ans, de trois ans à cinq ans et de cinq ans à huit ans afin de pouvoir en parler de cette évolution sexuelle jusqu'à la fin de son adolescence. Puis une autre partie sera consacrée particulièrement au développement de la sexualité de l'individu à l'âge adulte. Enfin, nous allons parler des influences culturelles sur cette sexualité.
[...] Le besoin de stimulation orale se fait incessamment sentir. Ici, c'est la zone buccolabiale qui désigne la zone érogène la plus exploitée par l'enfant. Cette partie permet de réaliser principalement trois actions si nous nous référons à celles qui ont déjà été évoquées. Parmi ces actions, on cite la satisfaction d'un besoin alimentaire, la procuration du plaisir par le biais de la tétée, la succion, l'ingurgitation, la sensation de satisfaction sensuelle) et celle d'une impression désagréable comme l'expulsion d'aliments non digérés et bien d'autres. [...]
[...] L'analyse de ces faits culturels de la sexualité est cruciale pour comprendre la sexualité humaine. Ce sont par exemple ces valeurs et normes qui font limiter les pratiques sexuelles des individus : l'interdiction de la pratique de la sodomie ou du sexe anal, des actes sexuels avec les dieux voire les divinités, les caresses buccales des parties génitales érogènes de la femme, la fellation, et bien d'autres car elles sont considérées comme incongrues. Par contre, la culture humaine juge appropriées les autres pratiques sexuelles comme la masturbation, la copulation vaginale, le coït de même sexe. [...]
[...] Elle varie également selon les valeurs et les normes culturelles. C'est pour cela que la culture a une part d'influence considérable sur la sexualité de l'individu qu'il soit adolescent ou adulte. Puisque l'homosexualité est acceptée par la culture humaine, bon nombre de personnes orientent leur sexualité vers celles ayant le même sexe. Par ailleurs existent celles qui sont en même temps hétérosexuelles et homosexuelles aussi bien pour les hommes que pour les femmes et s'affilient dans un mouvement désigné par le sigle LGBT. [...]
[...] La psychanalyse veut pour sa part apporter un nouvel éclairage à ce concept. Son éclairage devient cependant équivoque par l'absence d'une certaine clarté car le caractère instinctuel de la sexualité se transforme en pulsionnel en psychanalyse. Pour les biologistes, la pulsion ne revêt aucun caractère scientifique et physiologique. La pulsion est un concept purement psychanalytique et sachant que l'instinct l'est également, elle a gardé la puissance insurmontable de l'instinct. On ne peut pas par ailleurs séparer la pulsion du fantasme car ces deux phénomènes psychanalytiques ne peuvent émerger distinctement. [...]
[...] Ce qui constitue un moment essentiel pour accéder plus tard à la maturité sexuelle et à la sexualité génitale de l'adulte. Sur le plan psychologique, une réorganisation des rapports sociaux de l'adolescent est remarquée. En même temps qu'il explore le monde qui l'entoure pour mieux saisir sa sexualité, il développe également un sentiment d'identité. Ce qui fait que la théorie d'Erickson confirme et poursuit celle de Freud sur la quête de la personnalité. Par ailleurs la mise en place définitive de la sexualité est à la deuxième poussée de l'adolescence. II.6. [...]
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