Niveaux d'écoute, communication, compréhension réciproque, compétences relationnelles, empathie, concentration, écoute conversationnelle, écoute active, écoute profonde, congruence
L'écoute, point de départ de la communication et base inconditionnelle d'une compréhension réciproque, est l'une des compétences relationnelles les plus recherchées chez ceux qui sont appelés à manager, à diriger. Pour exercer un métier dans le social, savoir écouter s'avère indispensable. En effet, écouter l'autre mobilise toute l'attention, demande un surcroît de concentration, aussi bien qu'un effort personnel afin d'être en phase avec l'interlocuteur en restant dans le sujet de la conversation.
[...] Quelques caractéristiques de l'écoute active Écouter c'est faire un choix. Écouter c'est choisir de s'abstenir de parler de soi ; c'est choisir de se mettre au service de l'autre en le valorisant. C'est faire le choix de ne pas seulement entendre l'autre quand il parle, mais de bien dresser son oreille pour bien le comprendre et supporter d'aller jusqu'au bout. Écouter est un processus actif. Écouter est souvent considérée comme une passivité tandis que parler est considéré comme une activité. [...]
[...] L'empathie permet de mieux comprendre et de mieux soutenir les autres. La congruence La congruence est un état, une capacité de celui qui écoute à s'affirmer tout en se rétractant et en demeurant à sa place, centrée sur l'autre. L'accueil inconditionnel de l'autre L'accueil inconditionnel de l'autre est la capacité de celui qui écoute à ne pas porter de jugement sur son interlocuteur, à se montrer bienveillant tout en laissant à celui-ci la responsabilité de ses faits et gestes et de ses paroles. [...]
[...] L'écoute n'est pas une aptitude spontanée, car on n'est pas très enclin à la pratiquer comme il convient. Les volontaires qui souhaitent améliorer cette qualité peu naturelle peuvent y parvenir avec de l'entraînement. En conjuguant know-how et intelligence du comportement, on arrive à exercer une écoute efficace. L'exemple suivant illustre bien la différence entre écouter et entendre : Estelle traverse un début de burn-out qui se manifeste par des tensions dans son lieu de service et une dégradation de ses rapports avec ses collègues. Dans cet état, elle a besoin d'accompagnement et d'une oreille attentive. [...]
[...] Un travail sur soi fait prendre conscience des interférences qui perturbent l'écoute que l'on veut rendre efficace ; c'est alors que nous sommes capables d'éliminer les différents freins qui empêchent de se concentrer et d'écouter de manière performante. Écouter c'est croire que l'autre a les capacités d'être autonome. C'est croire que grâce à l'attention qu'on lui procure, il peut s'autodéterminer, se remettre sur les rails, progresser, guérir. Écouter c'est participer à la conquête de la confiance pour l'autre, la conquête de son assurance pour entrevoir l'avenir avec optimisme. Devenir optimiste, c'est regarder le monde avec un regard neuf, avoir espoir qu'il nous offrira le meilleur. [...]
[...] Les niveaux d'écoute Nous sommes d'autant plus capables de bien écouter que nous sommes conscients de l'impact de notre niveau d'écoute chez l'autre. De manière classique, il existe quatre niveaux d'écoute : Le niveau d'écoute superficiel Ici vous faites semblant d'écouter, vous ne vous intéressez pas à ce qui est dit. Votre attention est captée par quelque chose d'autre que ce qui est dit, ou bien votre attention se porte sur ce que vous faites pendant que l'autre parle, donc votre attention est captée par votre expérience. Le niveau d'écoute conversationnelle Ici, vous vous concentrez sur ce que votre interlocuteur dit. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture