5 questions de psychologie sur les caracteres individuels.
[...] De même, chaque individu ayant sa singularité, les classements semblent donc être réducteurs. Question 5 Les typologies psychanalytiques développées par Sigmund Feud, se basent sur la combinaison de multiples éléments constitutifs de la formation de la personnalité au cours de la prime enfance. Parmi ces éléments on peut citer l'influence sociale, les réactions de l'individu face aux situations rencontrées, l'apprentissage et l'influence d'éléments relatifs à la culture. De même, l'auteur accorde une grande importance aux différentes étapes du développement psychosexuel de l'enfant dans la formation de la personnalité. [...]
[...] Ils y ont vu des liens avec certaines modalités psychiques. La typologie élaborée par Hippocrate dès l'Antiquité fait le lien entre les productions hormonales et le développement de la personnalité. D'autres auteurs ont réalisé une classification basée sur les caractères observables du corps humain : les mensurations relatives à la morphologie (Kretschmer, Viola), la prédominance de l'une des trois couches cellulaires de l'embryon (Sheldon), l'émotivité, l'activité et le retentissement (Le Senne), ou encore la morphopsychologie basée sur le visage (Corman). [...]
[...] Ainsi l'analyse caractérologique semble être insuffisante pour déterminer la personnalité d'un individu. En effet, d'autres éléments doivent être pris en compte comme par exemple les modalités de l'histoire du développement de l'individu, les caractéristiques héréditaires auxquelles il peut être soumis, ou tout autre élément relatif à la construction psychologique pendant l'enfance, comme le suggère le courant psychanalytique. Par conséquent, il est nécessaire de rappeler que ces classifications sont limitées, car elles ne tiennent pas suffisamment compte de l'influence de l'environnement sur la personnalité. [...]
[...] Question 3 Développée par le Docteur Corman, la morphopsychologie est à la fois une science et un art : celui du portrait individuel. L'auteur s'appuie sur la description des visages, et reprend la loi de dilatation-rétractation du Docteur Sigaud. Ainsi, tout organisme vivant se trouvant dans un milieu favorable aurait une tendance naturelle à se développer et donc à se dilater. À l'inverse, un environnement défavorable engendrerait une rétractation de l'organisme, ici du visage. Si l'auteur considère que la morphopsychologie peut donner des indicateurs relatifs aux aptitudes psychologiques des individus, la discipline n'en reste pas moins soumise à des aléas environnementaux. [...]
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