Plusieurs auteurs ont contribué à conceptualiser le développement affectif et intellectuel de l'enfant de 6 à 12 ans.
[...] Affectivité et intelligence dans le développement de l'enfant entre 6 et 12 ans Plusieurs auteurs ont contribué à conceptualiser le développement affectif et intellectuel de l'enfant de 6 à 12 ans. Si Piaget, Wallon et Freud identifient tous trois différents stades de développement, l'importance qu'ils accordent au rôle de la cognition, de la maturation, du rôle social et l'affectivité diffère. Ainsi, ces théories centrées respectivement soit sur le primat cognitif, social ou affectif semblent être davantage complémentaires qu'opposables. D'après Piaget, la période de développement de 6 à 12 ans correspond au stade des opérations concrètes. [...]
[...] Si on retrouve entre elles un certains nombre de points communs, (ex : stades de développement continus ou discontinus), leurs fondements laissent apparaître de profondes différences. Dans leur volonté de théoriser cette période de développement, elles reflètent malgré elles une certaine incompréhension des faits psychiques. Il apparaît cependant que les éléments affectifs (Freud), cognitifs (Piaget), de maturation, sociaux et environnementaux (Wallon), contribuent tous au développement de l'individu de 6 à 12 ans. Par ailleurs, ces éléments théoriques fondateurs, peuvent désormais être complétés et affinés par les découvertes actuelles en neurosciences. [...]
[...] Ce dernier est marqué par la pensée catégorielle et l'orientation centrifuge, toutes deux dépendantes de la maturation organique. Au cours de ce stade de développement, l'enfant, se tourne alors vers le monde extérieur pour satisfaire ses besoins cognitifs et affectifs. Alors que Piaget centre sa théorie sur le développement cognitif et Wallon sur l'influence de l'autre, de l'environnement et de la maturation organique, Freud considère l'affectivité comme le primat du développement. Entre 6 et 12 ans, l'enfant traverse la période de latence. [...]
[...] Les trois approches précédemment décrites fournissent un éclairage significatif concernant les modalités de développement de l'enfant entre 6 et 12 ans. Cependant, plusieurs limites peuvent être évoquées. Ainsi, chez Piaget, l'intelligence apparaît comme le « grand organisateur » alors que l'affectivité vient réguler l'action et moduler l'intelligence. Pour résumer, Piaget, décrit l'énergie assimilatrice et accomodatrice comme étant dirigée par l'intellect, alors que pour Freud, l'action est dictée par les pulsions libidinales, l'intellect n'ayant pas de prise sur ces dernières. Par ailleurs, l'un des principaux reproches faits à Piaget concerne le manque de place accordé au rôle affectif et social, dans le développement de l'enfant. [...]
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