Psychologie Psychanalytique, Exposé en vue d'une présentation orale. Freud, S (1920). Au-delà du principe de plaisir, chap 2 et 6 OCF-P, XV pp281-288 et 315-355, Paris : PUF
[...] Dualisme des instincts Le mot « Pulsion » provient du terme allemand « Trieb ». Selon Clancier et al. (1998) « le terme « pulsion » désigne, mieux que tout autre, l'idée essentielle qui se dégage du mot allemand Trieb, à savoir l'existence d'une poussée irrésistible ». Ce terme, Freud l'introduit dès 1905 dans son livre « Trois essais sur la théorie de la sexualité ». C'est en étudiant la sexualité dites infantile et les perversions que Freud comprend que l'objet des pulsions pouvait être aléatoire et extrêmement changeant. [...]
[...] On voit donc que ces considérations théoriques sont complexes et soumises aux évolutions intellectuelles des professionnels, elles sont sans cesse remises en questions et enrichie au fil du temps. [...]
[...] De même, lorsqu'il joue avec un jouet à peu près similaire à un yoyo, il ponctue les allers et retours de la bobine de « fort » et « da » . signifiant « loin » « près ». Freud met en évidence le lien entre la bobine qui va et vient, et les départs et retours de la mère. L'enfant apprendrait ainsi à maîtriser l'angoisse de la disparition temporaire de la mère en se montrant actif dans son jeu. [...]
[...] On parle de névrose en l'absence de lésion organique du système nerveux. De même, elle ne survient, selon lui qu'en l'absence de blessure physique (comme si l'atteinte organique avait une fonction protectrice contre l'effraction). D'autre part, la surprise joue un rôle important dans la survenue de cette névrose. Freud explique la nécessité de bien discriminer la peur, la frayeur et l'angoisse. En effet selon lui ces termes ne sont pas des synonymes et leurs liens avec la notion de danger permettent de les différencier. [...]
[...] Le monisme peut aussi bien être idéaliste, en affirmant que rien n'existe d'autre que l'esprit, mais aussi tout simplement matérialiste. Smadja (1991) explique dans son article la différence de considération moniste entre le psychiatre et psychanalyste Pierre Marty et son père spirituel, Freud. Marty parle en effet de monisme pulsionnel qui conduit à un dualisme somatisme-psyché, ce que Freud a soigneusement éviter. Cela à pour conséquence une définition différentes des pulsions : Marty utilise lui le terme de monisme pulsionnel. [...]
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