Exposé sur les aides apportées face au suicide des adolescents.
[...] Un adolescent a souvent beaucoup plus de pudeur à s'exprimer, surtout avec ses propres parents, c'est pourquoi dès que les parents détectent un comportement anormal et qu'il semble impossible d'entamer une discussion, ils doivent en discuter avec le professeur ou toute autre personne en qui l'adolescent a confiance et qui pourra tenter de recueillir des informations pour savoir ce qui ne va pas. La prévention et l'information restent les meilleurs moyens d'éviter les passages à l'acte. [...]
[...] Ensuite, les médecins vérifieront l'état psychologique du suicidant et assureront sa sécurité. Cette évaluation psychologique doit se faire dans les 24h après l'admission aux urgences, et il est impératif qu'elle soit réalisée par un psychiatre qui puisse servir de « référent » au suicidant, c'est à dire une personne de confiance avec lequel le suicidant se sent à l'aise pour discuter de manière à ce que le psychiatre puisse récolter toutes les informations nécessaires. Ces informations ne sont pas toujours faciles à récolter car les suicidants prennent souvent à la légère ce qu'ils viennent de faire et ont du mal à s'exprimer, d'où l'importance d'avoir un psychiatre référent. [...]
[...] Cela s'expliquerait, selon le rapport, par le fait que les filles expriment leurs souffrances par des atteintes à leurs corps, d'où la nombre plus fréquent de troubles tels que les troubles alimentaires et tentatives de suicides chez les filles, tandis que les garçons extériorisent leurs émotions négatives par la violence dont le suicide serait la « force ultime ». Facteurs de risques Dans son rapport « Suicide chez l'adolescent », l'Haute autorité de santé (HAS) délimite des facteurs qui peuvent favoriser les tentatives de suicide chez l'adolescent : Dépendance trop importante et prolongée vis-à-vis de la famille. La tentative de suicide serait alors un acte s'inscrivant dans une volonté de s'émanciper. [...]
[...] Suicide chez les adolescents : contexte L'adolescence est une période charnière pour l'individu. En effet, à l'adolescence, l'individu se trouve au beau milieu de bouleversements physiologiques et psychologiques qu'il n'arrive pas toujours à maîtriser. Le corps change, et la partie du cerveau qui gère, grosso modo, la raison (cortex préfrontal) n'est pas encore complètement développée, ce qui explique la tendance naturelle des adolescents à avoir des comportements risqués : conduire une moto sans casque, tester alcool et drogues, avoir des rapports sexuels avec n'importe qui et non protégés, etc. [...]
[...] Stress par rapport à la situation sociale ou professionnelle. Une situation sociale difficile, la peur quant à son avenir professionnel sont autant d'éléments qui peuvent générer un mal-être chez l'individu. Réaction aux conflits propres aux adolescents. Comme mentionné précédemment, les adolescents ont tendance à exprimer leur mal-être par le corps, et la tentative de suicide serait ainsi une façon pour eux d'exprimer leur souffrance. De plus, il existe une liste non-exhaustive de situations dans lesquelles l'adolescent est plus à risque de se tourner vers une tentative de suicide et qui sont donc à prendre en compte pour prévenir ce type de comportements : Les ruptures (familiales ou amoureuses) ; Des comportements violents et risqués, une impulsivité marquée ; Une dépression ou humeur dépressive, se traduisant souvent par un désinvestissement scolaire, relationnel et une humeur « morose » ; Des troubles psychologiques plus sérieux, comme les troubles psychotiques ou des épisodes de délires ; L'abus de substances nocives comme l'alcool, la drogue ou les psychotropes ; Les troubles alimentaires ; Des pathologies « somatiques chroniques concomitantes » (asthme, obésité . [...]
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