Pulsions de vie, pulsions de mort, Freud, Klein, Lacan, Winnicott, Françoise Dolto, libido, relations mère-enfant, théorie de l'attachement, théorie de l'aire transitionnelle, théorie de la structure du sujet humain, concept de jouissance, métaphore de la vague et de l'océan, développement psychique, inconscient, théorie du Nirvana, interactions sociales, stade oral, stade anal, stade phallique, conflits psychiques, comportements auto-destructeurs, états limites, narcissisme, hystérie, masochisme
Selon les topiques freudiennes, les pulsions de vie et de mort vont s'organiser différemment selon les instances psychiques en jeu. Les pulsions de vie, liées à l'instinct de conservation, sont principalement associées au Moi et à ses fonctions de réalité et de défense, tandis que les pulsions de mort, liées à l'instinct de destruction, sont associées au Ça et à l'inconscient. Ces pulsions vont donc s'organiser en fonction du modèle opérant interne de l'enfant, qui va influencer la façon dont il va gérer les conflits psychiques liés à ces pulsions. Par exemple, un enfant ayant développé un modèle opérant interne sécurisé, avec des relations affectives stables et fiables, va avoir plus de facilité à intégrer les pulsions de vie et de mort de manière complémentaire et harmonieuse. En revanche, un enfant ayant développé un modèle opérant interne insécure, avec des relations affectives instables et peu fiables, va avoir plus de difficulté à gérer ces pulsions de manière équilibrée, ce qui peut entraîner des comportements dysfonctionnels ou pathologiques.
[...] Les études de cas ont montré comment les pulsions peuvent contribuer à l'apparition de ces troubles. Par exemple, le cas célèbre du "petit Hans" décrit comment les pulsions ont contribué à la phobie du jeune garçon pour les chevaux. Selon Freud, la phobie de Hans était en fait une manifestation de son conflit interne entre la pulsion de vie (sa libido) et la pulsion de mort (son agressivité), qui se manifestait sous la forme d'une peur des chevaux. Les effets des pulsions sur la personnalité peuvent également se manifester dans des comportements tels que l'agressivité, la violence, la dépression, la tendance au suicide et la recherche de sensations fortes. [...]
[...] L'ordre symbolique représente le monde de la culture, du langage et de la loi, tandis que l'ordre imaginaire représente le monde des images, des fantasmes et des désirs. Selon Lacan, la complémentarité et l'opposition des pulsions de vie et de mort se manifestent dans la tension entre ces deux ordres. Les étapes du développement psychique selon Lacan, qui comprennent la phase du miroir et la phase du nom du père, sont également liées aux pulsions de vie et de mort. [...]
[...] Il a étudié la façon dont la mère fournit un environnement "facilitant" pour l'enfant, dans lequel l'enfant peut expérimenter, jouer et apprendre à réguler ses émotions. Lorsque cette fonction maternelle n'est pas remplie, l'enfant peut développer des troubles psychologiques. Winnicott a également lié sa théorie des pulsions de vie et de mort à la notion de "l'aire transitionnelle". Il s'agit d'un espace intermédiaire entre le monde intérieur et le monde extérieur, dans lequel l'enfant peut expérimenter et jouer en toute sécurité. [...]
[...] Elle a développé sa propre théorie de la complémentarité et de l'opposition entre ces deux forces, qui se distingue de celle de Freud. Klein a conceptualisé les pulsions de vie comme étant liées à l'amour, la créativité, la croissance et l'expansion. Les pulsions de mort, quant à elles, sont liées à la destruction, à la décomposition et à la réduction. Elle a souligné que les deux forces sont nécessaires pour le développement et le fonctionnement psychique normal, mais leur déséquilibre peut conduire à des troubles psychologiques. [...]
[...] En outre, la théorie du nirvana, proposée par Freud, vient également éclairer la façon dont les pulsions s'organisent dans le psychisme. Selon cette théorie, les pulsions de vie cherchent à réduire les tensions internes de l'organisme pour atteindre un état de satisfaction ultime, proche de l'état de non-vie. L'idée de Freud était que la pulsion de vie permettait à l'individu de trouver des satisfactions et des plaisirs dans la vie, alors que la pulsion de mort lui donnait la capacité de se détacher de la vie lorsque cela devenait trop difficile ou insupportable. [...]
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