Les violences envers les femmes sont multiples et variées et sont présentes dans deux sphères distinctes, que sont la sphère publique (travail, école, espaces collectifs) et la sphère privée (famille, couple). En effet, il existe dans l'espace public et le cadre professionnel, des formes de violences infligées aux femmes qui peuvent être assimilées à des insultes, au harcèlement sexuel, à des pressions psychologiques, à des agressions physiques. Ces violences que subissent les femmes sont également présentes au sein de la sphère privée.
L'objet d'étude de mon travail de recherche va porter sur les violences conjugales. Pourquoi avoir été orienté par ce thème ? Tout simplement, l'idée de travailler sur ce sujet délicat provient de mes lectures fréquentes de la presse et de la présence prépondérante de la violence dans la société. En effet, la presse écrite, les médias en général n'ont cessé de parler de ce '' fléau national moderne '' depuis quelques mois ( octobre, novembre, décembre 2006 en particulier ), comme j'ai pu souvent le lire de-ci de-là. En cette fin d'année 2006, il est impossible de passer à côté de ce phénomène polymorphe que représentent les violences conjugales. Ainsi, depuis le 1er janvier 2006 un « recensement national » indique le constat suivant : en France métropolitaine, en moyenne, une femme meurt tous les trois jours, victimes de violences conjugales, contre seulement un homme tous les 14 jours. Ensuite, la violence conjugale fait de nos jours l'objet de nombreuses réflexions sur la société. La société est en perpétuelle évolution et désormais, la violence fait quasiment partie de notre quotidien. Elle est présente dans la rue, les écoles, les transports en commun, à la télévision et dans les jeux vidéo. Elle tend à se banaliser et devient de plus en plus menaçante pour ses victimes.
Ainsi, c'est à partir de ces constatations que je me suis questionnée sur l'augmentation des violences dans un lieu de vie (le couple où devraient normalement régner l'amour et la tendresse. Et par conséquent, la problématique centrale de mon mémoire est la suivante : quels sont les mécanismes qui conduisent à la violence psychique, physique ou sexuelle au sein d'un couple, et quelles sont les conséquences de ces formes de violences pour la femme violentée (ressenties, attitudes face à la violence...) ? Ainsi, comment peut-il exister dans un couple l'existence d'une confusion entre l'amour et la haine ? Comment un couple peut-il se déchirer, se désagréger sous la douleur et l'incompréhension parfois ? Comment un homme peut-il en venir à la violence, qu'elle soit psychologique, physique ou sexuelle ? L'homme est-il un loup pour la femme ? Est-il trop sauvage, trop dangereux pour la femme qui constitue souvent sa proie ? Pourquoi la femme violentée éprouve-t-elle des difficultés pour quitter définitivement son conjoint ? Pourquoi la victime de violences conjugales se sent-elle parfois coupable de cette violence ?
[...] Certes, même si cette analyse, et par conséquent ce facteur générateur de violence, qu'est l'histoire personnelle de l'individu'' revêt un caractère psychologique qui ne doit être ni la priorité, ni la spécialité du sociologue dans ses études scientifiques, il m'a semblé pertinent de mettre en exergue ce facteur explicatif de la violence conjugale, dans un pur souci de rigoureusité épistémologique. Dispute et jalousie: éléments déclencheurs de la violence conjugale ? - Les bagatelles : les agressions verbales sont souvent déclenchées pour des riens qui dégénèrent très vite en acte physiques. Ces prétextes ne sont que la pointe de l'iceberg dont les manifestations sont soudaines et imprévisibles. - La jalousie : on constate une jalousie excessive dans la plupart des cas. [...]
[...] je me sentais inutile dans la société . en plus je ne travaillais pas à ce moment-là . La culpabilité : La femme violentée cherche d'abord à comprendre pourquoi elle est victime de ces violences, ce qu'elle a fait pour mériter ça ! Elle conclut qu'elle en est la cause, elle se croit coupable, responsable parce qu'elle a dit un mot de travers, parce qu'elle a fait quelque chose de mal. De plus, son partenaire lui rappelle sans cesse que c'est elle la coupable afin de se déresponsabiliser lui-même : Si tu ne t'étais pas habillée comme ça Si tu n'avais pas mis trop de sel dans la soupe ! [...]
[...] La société est en perpétuelle évolution et désormais, la violence fait quasiment partie de notre quotidien. Elle est présente dans la rue, les écoles, les transports en commun, à la télévision et dans les jeux vidéo. Elle tend à se banaliser et devient de plus en plus menaçante pour ses victimes. Ainsi, c'est à partir de ces constatations que je me suis questionnée sur l'augmentation des violences dans un lieu de vie ( le couple ) où devraient normalement régner l'amour et la tendresse. [...]
[...] Enfin, dans une première partie nous verrons quels sont les mécanismes ou facteurs déclenchants des violences conjugales ( même si tout être a la possibilité de résister à ses pulsions destructrices du couple puis dans une seconde partie, nous verrons le rapport qu'entretient la femme violentée avec cette violence qui pèse sur elle. Partie Les facteurs ou mécanismes déclenchants des violences conjugales Les différentes formes de violences conjugales Les violences s'appuient les unes sur les autres comme un assemblage ou un escalier. Il en existe en effet différentes formes qui s'ajoutent progressivement les unes aux autres. Dans certains couples, la violence en reste toujours aux premiers paliers. Cependant, dans la majorité des cas, elle s'aggrave avec le temps. [...]
[...] Elle reprend confiance en elle et expérimente la reprise possible de son autonomie. Souvent, elle est décrite comme ayant bien intégré les stéréotypes féminins, ayant une faible estime de soi et ne connaissant pas les ressources disponibles ; Il est important de respecter le choix de rupture de la femme battue. Les allers et retours sont souvent incompréhensibles mais chaque départ doit être perçu comme un processus d'évolution et d'apprentissage . Conclusion générale En guise de conclusion à cette étude réflexive, découlant des entretiens passés avec 7 femmes qui ont toutes subi un jour des violences de diverses formes ( physique, psychique, verbale . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture