Le sommeil représente une part importante de la vie de l'être humain tout comme la respiration ou la digestion. Le sommeil occupe un tiers de la vie d'un homme et est essentiel à la récupération physique et psychique. Pourtant, « la médecine du sommeil est une discipline récente - et encore insuffisamment reconnue -, regroupant des spécialistes de formations diverses (neurologues, pédiatres, psychiatres, […]) ce qui en fait toute la richesse. Le ministère de la Santé a reconnu récemment cette discipline en créant quelques centres de référence pour la prise en charge des maladies rares liées aux troubles du sommeil. Toutefois, la spécialité « sommeil » n'existe pas encore. » (Dauvilliers, Y. 2010, p. 5). Cette citation reprise d'un article de Cerveau&Psycho vise le domaine du sommeil en France mais il semble en être de même en Belgique. Même si le sommeil commence à devenir une préoccupation centrale, un long travail est encore à faire.
En ce qui concerne le jeune enfant, les connaissances sur le sommeil ont permis de comprendre que celui-ci est une problématique centrale dans la symptomatologie du nourrisson. L'importance donnée au sommeil du tout petit parait être une évidence dans le domaine médical mais la connaissance dans ce domaine est encore en évolution. « L'avènement de l'électrophysiologie a profondément bouleversé les anciennes connaissances sur le sommeil de l'enfant, connaissances qui jusque-là se réduisaient à une vague estimation quantitative. » (Marcelli, D.2006, p.89). Dans le domaine de la psychologie, la préoccupation face au sommeil est récente. En effet, un pédiatre a toujours posé la question du sommeil du bébé mais il a fallu comprendre, au fil des années, que le sommeil était une fonction essentielle pour l'évolution tant physique que psychique du bébé, et également de l'impact du lien que le sommeil entretien avec la vie relationnelle et affective de l'enfant et de ses parents.
[...] Ce sont essentiellement les insomnies. (Mazet, P. & Braconnier, A p. 53). On distingue les insomnies dites communes et les insomnies sévères Les insomnies communes du premiers semestre Les insomnies communes, sont caractérisées par des périodes de sommeil brèves avec des cris et des pleurs fréquents. Comme le décrit l'ouvrage de Lebovici, S., Diatkine, R & Soulé, M. (1999), ces insomnies peuvent être très précoces mais elles apparaissent en règle générale dans un délai de quelques semaines en particulier vers les deux ou trois mois de vie c'est-à-dire au cours de la phase d'éveil qui caractérise le premier organisateur selon Spitz. [...]
[...] Elle reçoit des enfants et des adultes et propose des consultations mère-enfant, elle a beaucoup travaillé sur les peurs et le sommeil. (Coordination Psy : Les Annuaires des Professionnels de la Relation d'Aide, 2010). Mon premier contact avec Hélène Brunschwig s'est déroulé le 17 juin. À la suite d'un mail que je lui avais envoyé afin d'avoir des conseils concernant des ouvrages que je pourrais consulter, Hélène Brunschwig m'a demandé de lui téléphoner. Lors de notre entretien téléphonique, nous avons d'abord fait connaissance. [...]
[...] O : C'est ça je pense que tout le monde n'est pas réceptif à des conseils et . F.W : Non, et puis voilà, on dit qu'il pleure la nuit Et ils sont là avec leur . Ils n'y changent rien . Mais si quelque part ils peuvent reconnaitre que . Comme ceux qui prennent tout le temps leur gosse dans leur lit et . Il y avait un psychiatre dans un congrès, c'est un français, et alors il disait pour des problèmes de sommeil, des gosses qui pleurent et qui toutes les nuits se réveillent, bon . [...]
[...] Le clinicien va tenter d'analyser le trouble du bébé en se dégageant du symptôme pour comprendre la véritable demande des parents. Il va tenter de mettre en évidence la vie quotidienne du bébé pour déceler des conditions extérieures peu adaptées comme une puériculture mal comprise par exemple. La qualité, la régularité et la souplesse de l'élevage et du nursing sont prépondérantes dans les premiers mois. Beaucoup d'insomnies de cette période sont dues à une puériculture erronée. (Lebovici, S., Diatkine, R. & Soulé, M p. 2042). [...]
[...] La question 70 concernant les fondements théoriques, par exemple, n'était pas correctement formulée car il a été difficile pour H.B de comprendre ce que j'attendais. Pour mes autres entretiens, j'ai donc expliqué à mes interlocuteurs ce que je visais comme information derrière cette question. Françoise Weerts et le Geneviève François ont toutes les deux pris connaissance du questionnaire mais ont eu des réactions très différentes : Françoise Weerts a préféré ne pas les préparer et y répondre de manière plus spontanée lors de l'entretien alors que Geneviève François avait préparé consciencieusement les questions. [...]
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