Du traumatisme à la résilience : comment être créateur d'un nouveau champ des possibles ?

Thèmes abordés

Traumatisme, résilience, Freud, psychanalyse, deuil, inconscient, thérapie, TSPT troubles de stress post-traumatique, CPT choc post-traumatique, émotions, lien d'attachement, stress

Résumé du document

L'objectif de ce mémoire est de comprendre comment la théorie psychanalyste de la résilience peut aider une personne à faire face à un traumatisme et à développer une résilience accrue. Ce mémoire explorera les concepts clés de la théorie freudienne de la résilience, tels que le travail de deuil, l'exploration des conflits inconscients et le rôle de la thérapie dans le processus de résilience. Le mémoire examinera également les pratiques recommandées pour renforcer la résilience selon la théorie psychanalytique, telles que le développement d'un état d'esprit positif, l'exploration de ses ressources internes et l'engagement dans des activités qui procurent du plaisir et de la satisfaction. Enfin, le mémoire conclura en synthétisant les résultats et en proposant des implications pour la pratique et des pistes pour des recherches futures.
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Le travail de deuil et le processus de deuil sont étroitement liés et souvent utilisés de manière interchangeable. Dans les deux cas, il s'agit d'un processus par lequel une personne endeuillée surmonte la perte d'une personne aimée ou appréciée et intègre cette perte dans sa vie et son identité. Le terme "processus de deuil" décrit l'ensemble des étapes et des émotions que traverse une personne endeuillée, tel que le choc, la tristesse, la colère, le doute et l'acceptation. C'est un processus naturel et normal qui peut prendre du temps pour se produire. Le terme "travail de deuil", quant à lui, met l'accent sur les efforts conscients et actifs que la personne endeuillée doit faire pour surmonter la perte et intégrer cette perte dans sa vie. Cela peut inclure la réflexion sur les relations passées, l'expression des émotions, la reconnaissance de la réalité de la perte et la reconstruction d'une nouvelle vie sans la personne ou l'objet perdu.
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Les signes d'un choc post-traumatique (CPT) peuvent inclure une variété de symptômes mentaux et émotionnels qui peuvent être dérangeants et affecter négativement la vie quotidienne. Des flash-back ou des cauchemars récurrents sur l'événement traumatique sont fréquents, ainsi que l'évitement des endroits, des personnes ou des activités qui rappellent l'événement. Les personnes atteintes de CPT peuvent également ressentir des sentiments persistants de peur, d'anxiété ou de dépression, ainsi que des difficultés à se concentrer ou à dormir. L'irritabilité, la colère et l'impulsivité peuvent également être des symptômes courants, ainsi que le sentiment de déconnexion ou de détachement des autres.

Extraits

[...] Levine psychologue américain spécialisé dans l'étude du traumatisme et la thérapie somatique, le traumatisme survient lorsque le corps et le système nerveux ne peuvent pas se débarrasser des effets d'un événement stressant ou dangereux. Dans de telles situations, le corps est pris au piège dans une boucle de réponses de survie, telles que la lutte, la fuite ou l'immobilisation, qui peuvent devenir chroniques et affecter la santé mentale et physique. La théorie de Levine suggère que le traumatisme peut être guéri en rétablissant la capacité du corps à se réguler et à se rétablir après une expérience stressante. [...]

[...] Cela peut aider une personne à trouver un plus grand sens de la paix intérieure et de la satisfaction dans la vie. Sentiments de culpabilité, de honte et de défaitisme Les sentiments de culpabilité, de honte et de défaitisme peuvent constituer des obstacles à la résilience. En effet, ces sentiments peuvent empêcher une personne de se remettre d'une épreuve difficile en l'amenant à se concentrer sur ses échecs et ses erreurs plutôt que sur ses réussites et ses capacités. La culpabilité est un sentiment qui peut survenir lorsqu'une personne se sent responsable de quelque chose de négatif qui s'est produit. [...]

[...] Boris Cyrulnik est surtout connu pour ses apports à la compréhension du traumatisme infantile et de la résilience (Boris Cyrulnik et Claude Seron, La résilience ou comment renaître de sa souffrance, Fabert Janvier 2004. Il a proposé que les enfants puissent développer une résilience face aux situations difficiles, et que les traumatismes de l'enfance puissent être surmontés en dépit de leur gravité. Cyrulnik a également mis en lumière le rôle des relations interpersonnelles dans la récupération d'un traumatisme. Il a souligné l'importance de la présence d'un adulte bienveillant dans la vie de l'enfant pour aider à surmonter les difficultés, ainsi que l'importance de la mémoire affective et de la reconnaissance des souvenirs positifs pour aider à construire une image positive de soi. [...]

[...] Ils sont mieux préparés pour faire face à des situations difficiles et peuvent rester calmes et concentrés dans des situations stressantes. Réguler ses émotions permet de mieux se préparer pour résoudre des problèmes difficiles et pour trouver des solutions créatives. Cela permet également de rester calmes et concentrés pour trouver des solutions, même dans des situations stressantes ou émotionnelles. Ces personnes peuvent être également plus empathiques et plus compréhensives envers les autres. Cette compétence peut les aider à mieux comprendre les besoins d'autrui et d'établir des relations plus solides. [...]

[...] La résilience peut ainsi aider à renforcer la confiance en soi et à mieux faire face aux défis futurs. Rôle des émotions et des pensées dans le processus de résilience Les émotions et les pensées jouent un rôle important dans le processus de résilience. Lorsqu'une personne est confrontée à une situation difficile, elle peut ressentir un large éventail d'émotions, telles que la tristesse, la colère, la peur ou l'anxiété. Ces émotions peuvent être difficiles à gérer et peuvent sembler écrasantes. [...]