Mémoire de Master 1 portant sur le traumatisme / modèles de trauma de Freud à Ferenczi / processus de deuil de Freud à Klein / la dépression / du trauma au syndrome de stress post-traumatique avec la théorie d'attachement entre autre / résilience avec affection traumatique et reconstruction du sujet.
[...] Présent et passé se construisent mutuellement. Dans l'évolution de la technique analytique, l'investigation de l'interaction du transfert et du contre-transfert est ainsi devenue progressivement le point principal de la thérapeutique. Percevoir de manière de plus en plus fine les microprocessus psychiques et les formuler tels qu'ils se déploient dans la dynamique de la relation thérapeutique incluait aussi le matériel biographique émergent. » C'est particulièrement dans l'école kleinienne que l'activité thérapeutique s'est orientée vers une « analyse des relations d'objet dans l'ici-et-maintenant du transfert et du contre-transfert. [...]
[...] « C'est la catastrophe. La coupure et la reprise d'un autre développement ; c'est ça la définition de la résilience. »52 Avant de glisser vers un état dépressif, nous pourrions dire que nous sommes dans un déni névrotique consécutif au trauma. Nous restons dans l'illusion. Ce déni névrotique qui peut organiser une partie de notre vie après cette rencontre avec un Réel Boris Cyrulnik se confie dans une interview pour le magazine Psychologie : « ce déni névrotique a cessé dès l'instant où je me suis senti moins vulnérable, moins névrosé. [...]
[...] la « neutralité » peut parfois réussir, mais pas toujours. Si ces conséquences revetent d'un aspect technique, il apparaît aussi qu'elles portent sur le positionnement de l'analyste (son éthique), en ce sens que ce dernier doit éviter la séduction mais ne peut cependant rester passif et reproduire ainsi le rejet d'autrefois. Si Ferenczi n'a jamais cessé de remanier et de compléter la notion de trauma et ses effets sur la recherche psychanalytique du trauma, de grands auteurs comme Mickael Banlint, Nicolas Abraham et Maria Torok se sont également intéressés au problème du trauma et à partir de l'œuvre férenzcenne ont cherché à en dégager les mécanismes, les modes d'actions et techniques thérapeutiques. [...]
[...] Sous diverses manières, ils manifestaient de l'intérêt, un intérêt qui venait encombrer, faire obstacle à cette opération de déchiffrage ».32 Il a appelé ce phénomène, l'« amour de transfert », transfert dans le même sens où, dans un rêve, par exemple, il y a déplacement des traits d'un personnage de la vie du sujet sur un autre personnage, sur un personnage du rêve. Transfert d'un personnage à l'autre, des traits d'un personnage à l'autre. Selon Le vocabulaire de psychanalyse de Laplanche et Pontalis, la notion de transfert désigne “le processus par lequel les désirs inconscients s'actualisent sur certains objets dans le cadre d'un certain type de relation établi avec eux et éminemment dans le cadre de la relation analytique. [...]
[...] « À travers le discours des patients, deux sous-groupes peuvent être définis. Le premier, qui comprend vingt et un sujets, souffrent d'une dépression qui résulte d'une « blessure narcissique ». Le second sous-groupe porte sur les vingt-neuf autres patients qui expliquent leur dépression par la répercussion des symptômes post-traumatiques sur leur vie conjugale, familiale et socioprofessionnelle. Si la plupart de ces patients présentent également une blessure narcissique, leur dépression résulte avant tout d'une angoisse de « perte d'objet », ainsi qu'en témoignent des situations réelles ou fantasmées d'abandon sentimental ou de perte d'activité professionnelle. [...]
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