Dans un premier temps, je vais essayer dans cette monographie de montrer les effets physiologiques de la cocaïne, plus particulièrement ses effets au niveau du système nerveux central ainsi que la dépendance que cette substance entraîne.
Du point de vue psychologique, je pars du constat que de nombreuses personnes (souvent jeunes) consomment occasionnellement des produits toxiques et peuvent ensuite en prolonger l'usage mais seules quelques unes deviennent toxicomanes. Dans un deuxième temps, nous verrons donc à quelles situations psychologiques la consommation tente-t-elle de répondre...
[...] Très vite, ses effets stimulants et anesthésiques furent remarqués cliniquement et les premiers commentaires occidentaux sont largement positifs bien que jamais la critique ne manqua (travaux de Poepping). La pharmacie populaire s'en empara et on la recommanda en décoction, en onguent contre toutes sortes de maux. En 1863, Mariani breveta la formule de son vin de coca et aux Etats-Unis en 1886, le soda Coca Cola naît (il était considéré à cette époque comme un tonique et était vendu en pharmacie). [...]
[...] Novembre 98) - Le recours à l'addiction, quel qu'en soit le moyen (toxique, alcool, médicaments, etc.) se retrouve fréquemment dans les familles d'origine des personnes toxicomanes. L'addiction y est une réponse habituelle à la souffrance psychique. - Si l'enfant n'a pas pu établir de relations suffisamment bonnes avec ses parents, le difficile processus qui mène à l'autonomie psychique ne peut se mettre en place. L'adolescent cherchera alors à combler par l'objet drogue un sentiment de perte irréparable. - 90% des toxicomanes sont des hommes. [...]
[...] Aujourd'hui, cela fait sept ans que l'interviewé n'a plus touché à aucune drogue. DISCUSSION (Examen critique de toutes les données Tout d'abord, les effets ressentis par l'interviewé à la prise de cocaïne sont en accord avec les effets décrits par la littérature scientifique et les propos du médecin toxicologue que j'ai interrogé. De même, en ce qui concerne la durée de ces effets. Pour les effets secondaires ou indésirables, j'ai retrouvé des éléments de la littérature scientifique dans les propos de l'interviewé. [...]
[...] Mon regret se situe surtout par rapport à l'interview du médecin toxicologue qui connaissait bien peu de choses sur la cocaïne. J'ai pu ainsi au fil de ma recherche constater que c'est une drogue qui reste très mal connue. Son usage est sans doute moins fréquent que celui d'autres drogues (la cocaïne est très chère) à moins que celui ci soit plus caché. Cette deuxième hypothèse me paraît plausible car ce qui, par exemple, pousse les héroïnomanes à sortir de l'ombre c'est l'invention de traitements de substitution alors que dans le cas de la cocaïne, il n'en existe pas CONCLUSION Comme je l'ai annoncé dans ma problématique, j'ai tenté de montrer dans un premier temps, du point de vue physiologique, comment agissait la cocaïne, son lieu d'action, ses effets secondaires ou indésirables, ses effets sur le cerveau (en particulier sur les neurotransmetteurs) ainsi que la forte dépendance qu'elle peut entraîner. [...]
[...] Emerveillé d'abord par la nouvelle drogue qu'il testa sur lui-même, il pensa avoir trouvé un remède miracle qui permettrait de guérir les alcooliques mais surtout les morphinomanes. Selon lui, une personne en bonne santé ne pouvait pas devenir dépendante de la cocaïne. A la suite de ses études sur la morphinomanie, A. Erlenmager réfute en 1885 les thèses de Freud d'une façon cinglante : il démontre l'inefficacité et le danger du traitement de cette morphinomanie par l'administration de la cocaïne. [...]
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