Troubles neurocognitifs, troubles psychotraumatiques, troubles obsessionnels compulsifs, ESPT état de stress post traumatique, hypnose, EFT (Emotional Freedom Technique) Technique de libération émotionnelle, prise en charge non médicamenteuse, Géronto-Psychiatrie, troubles mnésiques et dissociatifs, Vaiva & al, Hammond, Fareng & Plagnol, Kédia, Janet, techniques thérapeutiques dissociatives, Gary Craig, EHPAD, SSR soin de suite et de réadaptation, échelle de la dépression gériatrique (GDS), inventaire neuropsychiatrique (NPI), le Mini-Mental State Examination (MMSE), Monfort et Tréhel, Evidence Based Medicine, dissociation psychique, maladies neurodégénératives, traumatisme psychique
La complexité de l'appareil psychique qui fait référence à l'esprit humain nécessite une prospection lucide, perspicace et profonde ; La Psychologie Clinique et les psychothérapies sont des connaissances et des savoirs indispensables permettant d'envisager le "Mieux-être" de la personne. Ce "Bien-être" si précieux passe par une parfaite osmose entre le corps physique et le corps psychique. C'est pourquoi j'ai éprouvé le besoin d'élargir mon parcours professionnel en entreprenant des études en sciences humaines telles que la psychologie et la Géronto-Psychiatrie à ce jour. J'ai par le biais de ces cursus eu l'opportunité d'être immergée dans des établissements de santé spécialisés pour les personnes âgées et d'être confrontée à ses souffrances. À travers ce Mémoire ayant pour thématique le "Trauma", j'exposerai mes recherches sur les éventuels liens entre l'ESPT (l'état de stress post-traumatique) et l'altération des processus cognitifs chez le sujet âgé. J'expliciterai plus particulièrement les troubles mnésiques et dissociatifs dans l'État de Stress post-traumatique et leurs possibles remédiations par la pratique de l'hypnose et de l'EFT. En effet, nous avons pu voir, lors de ce DU en Géronto-Psychiatrie, que la pharmacologie "traditionnelle" n'était pas toujours adaptée aux sujets âgés et d'autant plus aux patients souffrant de troubles cognitifs ou de démence. Je présenterai donc dans ce Mémoire, les remaniements psychiques inhérents suite à un État de Stress post-traumatique chez le sujet âgé. J'exposerai également les données dont nous disposons concernant l'efficience, soit les modalités d'action de l'hypnose et de l'EFT en corrélation avec l'ESPT.
Le but de cette recherche est donc double, car dans un premier temps, il est difficile de resituer chronologiquement les troubles neurobiologiques observés dans l'ESPT : sont-ils antérieurs au traumatisme, constituant alors des facteurs de risque, avec un aspect développemental de la genèse des troubles, ou sont-ils consécutifs au trauma ? On peut supposer que ces deux possibilités sont complémentaires chez les sujets souffrant d'ESPT (Vaiva & al., 2005). Et dans un deuxième temps, les thérapies non conventionnelles et non médicamenteuses telles que l'hypnose et l'EFT pourraient-elles contribuer à une amélioration des conditions de vie pour les sujets concernés ?
[...] L'hypnose permet donc de rejoindre le sujet dans un état dissociatif. Une fois la communication établie, l'objectif visé est le développement d'un sentiment de sécurité. La stabilisation du sujet est recherchée à travers l'établissement d'une relation thérapeutique de confiance, un renforcement du sentiment de sécurité et de contrôle interne permettant une gestion émotionnelle et le développement de ressources, notamment par des techniques de dissociation émotionnelle (exemple de l'écran de cinéma ) (Fareng & Plagnol, 2014), également utilisé en EFT. Rappelons pour bien comprendre le processus que la dissociation psychique peut être définie comme la rupture de l'unité psychique, c'est-à-dire la désunion de fonctions normalement intégrées que sont la conscience, la mémoire, l'identité ou la perception de l'environnement (Kédia, 2009). [...]
[...] Relations entre troubles neurocognitifs et ESPT chez le sujet âgé - Apport de l'hypnose et de l'EFT dans la prise en charge non médicamenteuse LE VIEUX GRAND-PÈRE ET LE PETIT-FILS Il était une fois un pauvre homme bien vieux, qui avait les yeux troubles, l'oreille dure et les genoux tremblants. Quand il était à table, il pouvait à peine tenir sa cuillère ; il répandait de la soupe sur la nappe, et quelquefois même en laissait échapper de sa bouche. [...]
[...] Problèmes de concentration ; 6. Troubles du sommeil (p. ex. difficulté à s'endormir ou sommeil interrompu ou agité). Critère F : La perturbation (les symptômes décrits aux critères D et dure plus d'un mois. Critère G : La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une incapacité importante dans les dimensions sociale, professionnelle, ou toute autre dimension importante du fonctionnement. Critère H : La perturbation n'est pas attribuable aux effets physiologiques d'une substance (par ex. médicament ou alcool) ou à une autre affection. [...]
[...] Ceci est nécessaire pour qu'ils se sentent rassurés et sécurisés. Ces actions motivent leur productivité dans les différentes tâches et contribue au développement du pouvoir d'agir (empowerment). Les ateliers qu'ils soient axés sur des stimulations physiques ou psychiques sont porteurs de vie, de lendemains, de satisfaction personnelle et préservent souvent du syndrome de glissement ou le découragement et les symptômes de la dépression comme celui de l'émoussement émotionnel qui s'allie à des troubles conatifs, à un sentiment généralisé de lassitude, de désintérêt et à l'anhédonie, voire à une anesthésie affective douloureuse. [...]
[...] Les interrelations entre pathologies psychiatriques et neuro-dégénératives sont de ce fait particulièrement mal connues. L'interrogation de cette banque de données bibliographiques nous apporte des réponses sur les relations entre l'état de stress post-traumatique et les troubles neurocognitifs en particulier chez le sujet âgé ainsi que de l'apport des traitements non médicamenteux tels que l'hypnose et l'EFT. Si l'existence d'un ESPT est susceptible de favoriser la survenue de troubles cognitifs, de façon réciproque, certaines données suggèrent que les altérations cognitives liées à la démence pourraient influer sur la pathologie post-traumatique (Collin, 2010). [...]
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