La cognition spatiale est la représentation interne ou cognitive de la structure, des entités et des relations spatiales (Hart & Moore, 1973, Kitchin, 1994). Il s'agit d'une reconstruction mentale de l'espace, de la représentation spatiale du milieu, de son contenu, et de l'organisation des connaissances spatiales nécessaires à la manipulation et au traitement des informations spatiales. Elle se réfère donc à la connaissance du milieu, à la mémoire que l'on en a, aux types de déplacements que l'on peut effectuer dans ce milieu et à la façon de se les représenter. En effet, dans la vie quotidienne, il nous arrive de devoir mémoriser, sur la base d'informations qui nous sont communiquées, un nouvel itinéraire pour nous rendre dans un lieu que nous ne connaissons pas. Pour cela, nous nous formons une représentation mentale de l'itinéraire sous forme de carte mentale. Il s'agit d'un dispositif mental permettant de coder et donc de simplifier l'aménagement de notre environnement spatial (Kitchin, 1994 ;Ormod & al., 1998).
De nombreuses recherches dans le domaine de la cognition spatiale ont eu pour objectif de mettre en évidence les mécanismes cognitifs qui sous-tendent les représentations spatiales. Mais plusieurs questions persistent sur nature de ces représentations et les processus mis en jeu pour leur construction.
[...] Il adopte un point de vue stationnaire au dessus d'un environnement et il favorise les verbes statifs. De ce fait, les itinéraires de type route ont permis à nos sujets d'adopter un point de vue égocentrique et donc une forme de personnalisation supérieure à la présentation d'un itinéraire survol où ce ne sont pas les sujets qui sont acteurs dans l'itinéraire. Ajouter à ce niveau de personnalisation permis selon la perspective, la familiarité avec l'itinéraire (version parcours personnalisé) augmente le degré de personnalisation. [...]
[...] Ainsi, il est nécessaire que, d'une part, le sujet possède un large corps de connaissances et de modèles concernant les informations qu'il traite. Ce n'est que comme cela qu'il sera capable de stocker très rapidement des informations dans la MLT. D'autre part, le sujet doit également être capable d'anticiper les besoins futurs pour la récupération de l'information importante: pour ces raisons, la tâche doit être très familière. En outre, le sujet doit avoir élaboré des stratégies d'encodage très spécifiques, afin de lui permettre de stocker sélectivement des informations dans la MLT. [...]
[...] (2008). La différence d'élaboration des modèles mentaux spatiaux. Thèse Université Paris Descartes. Brooks B.M., McNeil J.E., Rose F.D., Greenwood R., Attree E.A., Leadbetter A. (1999). Route learning in a case of amnesia: A preliminary investigation into the efficacy of training in a virtual environment. Neuropsychological rehabilitation. 63-76. [...]
[...] Derrière le parking se trouvent des bâtiments modernes semblables aux précédents. Vous vous situez donc dans la zone la plus moderne de la ville. Après avoir dépassé le grand parking, vous continuer sur la même rue et toujours sur votre gauche vous apercevez du monde devant le bar Chez Pedro En face de ce bar populaire, de l'autre coté de la rue, il y a un ensemble de bureaux un peu noircis par la fumée de la ville. Les bureaux continuent tout au long de cette rue en formant un L car la rue tourne à gauche. [...]
[...] Pour les deux premières tâches, il est précisé au sujet de se munir des feuilles blanches présentes à côté du clavier. Enfin la troisième tâche apparaît avec les consignes, le sujet doit répondre par vrai (pastille verte sur le clavier) ou faux (pastille rouge) pour les affirmations qui vont lui être présentées. Dès que le sujet répond à une affirmation, la suivante apparait automatiquement (cf. annexe V.3). Dès que le sujet a terminé la dernière tâche, la phase d'expérimentation débute. [...]
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