Lors d'une revue de la littérature sur les biais, Taylor et Brown (1988) ont défendu l'idée qu'ils correspondent à une mise en valeur du soi. Ils sont, selon eux, adaptatifs parce qu'ils paraissent promouvoir des critères associés à la santé mentale. Ils correspondent au besoin de se percevoir favorablement, au désir d'obtenir des feed-back positifs sur soi (...)
[...] - Il existe une corrélation forte entre l'apparence physique perçue et le niveau d'estime de soi chez les adolescents lycéens. - Il n'y a que très peu de corrélation entre la réussite scolaire et le niveau d'estime de soi Concept de soi en fonction de l'âge et du sexe : Ce qui nous intéresse c'est de savoir si la formation du concept de soi est différente en fonction du sexe dans un premier temps, puis si celle-ci évolue au fil des années. [...]
[...] Voilà tout l'enjeu que présente ce déterminant de l'estime de soi, mit encore plus en avant aujourd'hui dans notre société. Pour conclure sur cette relation entre apparence physique et niveau d'estime de soi, nous avons une fois encore observé, sur l'expérience menée à Bagnères de Bigorre (dans un cadre plus rural que citadin), une corrélation forte entre ces deux notions. Notre étude bien que démontrant une relation, n'en définit, ni ne propose, aucune orientation. Enfin, notre étude avait également pour but de démontrer qu'il n'y avait aucune corrélation entre réussite scolaire et niveau d'estime de soi. [...]
[...] Le premier est le questionnaire d'estime de soi trait de Rosenberg (1965) ; cette échelle propose dix items: cinq correspondent à une forte estime de Soi (e.g., je suis quelqu'un de bien, du moins aussi bien que n'importe qui je pense que j'ai un certain nombre de qualités ) et cinq correspondent à une faible estime de Soi (e.g., en fait j'ai tendance à me dire que je ne vaux rien je me sens franchement inutile quelquefois Pour chaque item, le sujet doit se prononcer sur une échelle en quatre points (parfois cinq) allant de 1 tout a fait d'accord à 4 (ou tout à fait en désaccord Pour les items correspondant à une forte estime de Soi, on relève les cinq scores Pour les items correspondant à une faible estime de Soi, on recode les scores pour qu'ils correspondent à une mesure de forte estime de Soi. Après cette opération, on somme les dix scores relevés et on obtient ainsi le niveau d'estime de Soi du sujet. Le score doit alors se situer entre 10 (qui correspond à la plus forte estime de Soi possible) et 40 (qui correspond à la plus faible estime de Soi possible). [...]
[...] Les garçons ont un score moyen d'estime de soi de 22,1 alors que pour les filles il est de 19,5. Bien que les résultats ne disent pas si la différence est significative, l'ampleur de la différence indique qu'elle doit probablement l'être. Différence selon l'âge : Marsh (1989), Marsh et Craven (1997) ont constaté des effets de l'âge peu importants mais systématiques. Ils remarquèrent que le concept de soi avait tendance à décroître pendant toute la période de la pré adolescence ainsi qu'une augmentation des niveaux du concept de soi durant la post adolescence et les premières années de l'âge adulte. [...]
[...] De plus, ces articles insistent de manière constante sur le fait qu'elles peuvent modifier leur propre apparence afin d'approcher les stéréotypes culturels de beauté, souvent en utilisant des crèmes amaigrissantes, des cosmétiques invasifs, etc. Bien que les médias soulignent aussi de manière croissante l'importance de l'apparence pour les hommes, il semble qu'ils aient plus de latitude dans leurs standards d'apparence. De plus, pour eux, il n'y a pas la centration singulière sur l'apparence comme étant la voie pour l'acceptation et l'estime de soi que l'on trouve pour les femmes. [...]
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