Psychomotricité, paramédicale, processus psychique, thérapie psychomotrice, technique d'intervention, représentation, Centre Médico-Psychologique, théorie, schéma corporel, Morin, Henry Head, Gordon Holmes, Julian de Ajuriaguerra, Jean-Michel Albaret, Suzanne Robert-Ouvray, image du corps, neuropsychologies, auteurs précurseurs, Paul Schilder, enfants, Françoise Dolto, image de base, fonctionnelle, érogène, castration ombilicale, castration orale, castration anale, castration génitale, Éric Pireyre, tonus, idéntité, communication, angoisses corporelles archaïques, examen psychomoteur, test du Daurat-Meljac, Florence Goodenough, Jacqueline Royer, Expériences de Harry Harlow, Philippe Mazet, dialogue tonique, Ajuriaguerra, Donald Winnicott, holding, object-presenting, maintenance, contenance, pare-excitation, théorie de l'attachement de John Bowlby, les classifications de Mary Ainsworth, comportements de signalisation, comportements aversifs, comportements actifs, enfants placés, relation thérapeutique, attachement du professionnel, anamnèse, prise en charge
La psychomotricité est une discipline paramédicale qui « représente l'ensemble des phénomènes qui témoignent de l'inscription dans le corps de processus psychiques et plus particulièrement au niveau du mouvement, des attitudes, des postions, des mimiques. (...). Un psychomotricien s'occupe du corps ou plus précisément de l'investissement de celui-ci » (Ballouard, 2011, p. 5). En effet, le psychomotricien, en tant que thérapeute, s'appuie sur le corps du patient : le corps en mouvement, en expression et en relation, afin de maintenir, d'améliorer ou de réadapter les fonctions psychomotrices perturbées chez le patient. Son champ d'action est très vaste ; il s'étend de la prise en charge précoce du nourrisson jusqu'à l'accompagnement de personnes âgées en passant par la prise en charge de troubles de l'enfant, de l'adolescent et de l'adulte. La thérapie psychomotrice et les techniques d'intervention sont adaptées en fonction de ces populations et sont diverses. Toutefois, elles s'accordent toutes sur un même point ; le travail autour du corps est nécessaire pour permettre à l'individu d'évoluer harmonieusement dans son environnement et en relation avec autrui.
[...] Effectivement, nous avons vu que, selon Schilder, l'image du corps se construisait grâce à l'investissement affectif et libidinal des relations. Cet investissement se réalise grâce à l'identification et à l'appropriation. En s'identifiant à moi, à mes ressentis et à mes émotions qui apparaissent en séance, ils pourront intégrer ou rejeter l'image du corps que je leur projette (voir p. 8). Cependant, il est nécessaire d'instaurer une distance pour ne pas que cette empathie devienne de la sympathie. Effectivement, ce concept est à différencier de la sympathie dans laquelle on partage non seulement les émotions, mais aussi les mêmes valeurs (Tisseron & Bass p. [...]
[...] Cette prise de conscience induit peut-être la dévalorisation qui est très présente chez J. Or, dans cette situation, il me semble qu'il est indispensable d'étayer et de revaloriser J au cours des séances pour lui faire prendre conscience de ses capacités motrices, pour qu'il les utilise afin de favoriser un réinvestissement corporel. Concernant j'émettrai l'hypothèse suivante : ses difficultés d'investissement corporel pourraient être dues à l'abandon qu'elle a vécu lorsqu'elle était petite, le changement traumatique de lieu de vie, de système familial. [...]
[...] 3-10). Paris, France : Dunod. https://doi.org/ 10.3917 /dunod.ballo Blondiau, C. (2019). Yoga avec les enfants. Dans J'initie mon enfant au yoga (p. 35-37). Saint-J-en-Genevois, France : Editions Jouvence. Célestin-Lhopiteau, I., & Wanquet-Thibault, P. (2018). Guide des pratiques psychocorporelles. [...]
[...] Je vais décrire l'unique type de toucher thérapeutique que j'ai utilisé en séance ; celui par pressions corporelles. Cette médiation corporelle s'appuie sur des informations sensorielles extéroceptives ; celles du toucher. J'ai expérimenté cette médiation corporelle uniquement avec J dans le but de provoquer une détente corporelle et psychique, de procurer des sensations pour aider à l'édification du schéma corporel mais surtout dans le but de favoriser l'ancrage corporel et la conscience corporelle pour construire une image du corps unifiée. [...]
[...] La peau physique et psychique : la peau est un organe immature à la naissance. Elle est investie par la relation à l'autre et par la libido. Parmi ces nombreuses fonctions, elle assure une fonction contenante, physique et psychique qui permet l'individuation du sujet par rapport à l'autre tout au long de son développement psycho-affectif. La représentation de l'intérieur du corps : sa construction est basée sur la maturité physiologique de l'organisme (osseuse, articulaire et musculaire). Elle se structure tout au long du développement psycho-affectif de l'enfant. [...]
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