psychanalyse, Freud, subjectivité, subjectivation, symbolisation, groupe, surmoi, Michel Foucault, Gilles Deleuze, enfant, autonomie psychique, Donald Winnicott, Klein, CMPP centre médico-psychopédagogique, suivi thérapeutique, groupe thérapeutique
La notion de subjectivité est prégnante en psychanalyse sous tous ses aspects. Au travers de Le Malaise dans la civilisation (1930) et de Totem et Tabou (1912), S. Freud a su démonter l'envers de la civilisation dont découle la névrose. Au travers du groupe, je souhaite démontrer dans quelle mesure il est possible de négocier au-delà de ce que certains interdits imposent. Entre l'agir et l'inhibition, un fossé se creuse, lequel revêt dans ces deux dispositions un malaise. Si nous pouvons saisir comment la subjectivité agit sur le groupe, il s'agira dès lors de comprendre comment le groupe agit et interagit sur le sujet.
[...] Nous avons décidé de faire un jeu dans lequel chacun choisirai une peluche avec un prénom choisi, manière d'interagir ensemble et dans le groupe en passant par le jeu. Gaston prend le contre-pieds "je ne veux pas jouer à ça" comme s'il fallait toujours s'opposer au choix du groupe pour exister singulièrement. Gaston exprime son désir de jouer à la pâte à modeler, "au restaurant". Nous nous sommes donc saisi de cela pour faire interagir les personnages (peluches) avec le restaurant que Gaston avait construit. [...]
[...] Le premier désigne l'opérateur par lequel peuvent être mis en relations réciproques les formations et les processus de la réalité intrapsychique. Le second désigne l'objet d'investissement et d'étayage, mais aussi un "espace de représentation" et une "scène de réalisation". Ces deux formes sont complémentaires et l'objectif de leur définition respective vise à démontrer l'importance de l'intersubjectivité, selon le mot de R. Kaës : "L'espace du groupement intersubjectif n'est donc pas une pure extériorité par rapport à la réalité psychique interne" (p.132). [...]
[...] En somme, faire du singulier à partir du pluriel. Si c'est déjà un enjeu en soi, nous avons pu voir que ce n'était pas si simple, et que faire groupe n'allait pas nécessairement de soi pour tous les sujets. En particulier s'agissant d'enfants pour qui le groupe n'est peut-être pas l'objet fondamental de résolution de leur conflit : ces deux manifestations symptomatiques très contrastées ont fait ressortir les difficultés auxquelles ils avaient à faire. Chez Gaston, il y a une quête de continuité, de prévoyance et de stabilité, le tout dans une quête insatiable de cadre, marquant là un élément qui n'est pas anodin de son histoire (cf. [...]
[...] Du jeu au Je : groupe et processus de subjectivation 1. Médiation thérapeutique et groupe : historique et auteurs majeurs "Le symbole, c'est le meurtre de la chose" (Lacan, J., 1953). En ce sens, le langage est un élément fondateur de la culture mais aussi de l'inconscient. On en suppose dès lors que langage en tant qu'ordre symbolique peut se décliner sous diverses formes, et notamment au travers du jeu, espace intermédiaire chez l'enfant pour qui le semblant prend toute son importance. [...]
[...] En effet, Paul reste écarté des autres, et parvient difficilement à faire interagir son personnage avec ceux des autres : il mime alors un jeu de cache-cache avec la peluche. Rémi : construit une famille avec plusieurs peluches, puis très investi avec la poupée : Il se présente comme étant le père et désigne la peluche de la psychologue comme la maman. Gaston est allé lui chercher le lait. Néanmoins, difficile pour Gaston d'être dans le semblant : "c'est en plastique, il ne pleure pas vraiment". (le bébé) 29/01/24 Rémi se tient a l'écart du groupe. Gaston grande agilité, très chaotique, violent. (Paul: ? [...]
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