Psychopathie Guérison Incurabilité
Le psychopathe… un terme bien complexe à définir et encore trop souvent utilisé à mauvais escient. Ainsi, je m'inscris en faux contre l'affirmation de Gilles Côté et de Thierry Hoang Pham pour qui « la psychopathie est devenue une entité nosographique beaucoup mieux circonscrite au cours des vingt dernières années » (2000). Pour preuve, la multiplication actuelle des dénominations qui se juxtaposent voire se superposent.
Dans le sens courant, le mot « psychopathe » fait référence au tueur en série, au sadique sexuel ou encore au pédophile pervers. Étymologiquement, il s'agit de celui qui souffre de sa psyché, mais qui n'en veut rien savoir. Les noms qui nous viennent spontanément à l'esprit sont ceux de Guy Georges, Marc Dutroux, Michel Fourniret ou encore Henri Désiré Landru pour ne citer que des exemples français. Mais l'on aurait pu également évoquer Jack l'éventreur, Charles Manson, Richard Kuklinski, Peter William Sutcliffe, etc.
Vous l'aurez compris, la liste est exhaustive. En réalité, la psychopathie est un trouble du comportement relativement répandu (environ 1% de la population). Fort heureusement rares sont les psychopathes qui basculent dans le crime comme nous avons pu le voir à travers d'innombrables thrillers à succès tels que Le silence des agneaux ou Psychose. Ce trouble de la personnalité est donc bien éloigné de ces images de fiction. Il apparaît donc évident qu'il y a un profond manque de reconnaissance et de prise en charge d'un mal certes méconnu, mais non négligeable.
Ainsi, au travers de mon enquête, j'ai pu constater que pour une grande majorité de la population, le psychopathe est associé au champ lexical de la folie, de l'anormalité, et représente une personne (et encore cela est souvent mis au conditionnel dans les réponses citées) incurable. Mais quand est-il vraiment ? Le psychopathe est-il réellement incurable ?
[...] Ainsi, au travers de mon enquête (annexe j'ai pu constater que pour une grande majorité de la population, le psychopathe est associé au champ lexical de la folie, de l'anormalité, et représente une personne (et encore cela est souvent mis au conditionnel dans les réponses citées) incurable. Mais quand est-il vraiment ? Le psychopathe est-il réellement incurable ? Tout au long de mon mémoire, je vais tenter de décrire plus en détail ce que l'on entend par psychopathe et montrer la complexité liée à la caractérisation de ce type de personnalité. Puis je vais me demander si ce dernier est condamné à rester comme cela pour l'éternité. [...]
[...] Étymologiquement, il s'agit de celui qui souffre de sa psyché, mais qui n'en veut rien savoir. Les noms qui nous viennent spontanément à l'esprit sont ceux de Guy Georges, Marc Dutroux, Michel Fourniret ou encore Henri Désiré Landru pour ne citer que des exemples français. Mais l'on aurait pu également évoquer Jack l'éventreur, Charles Manson, Richard Kuklinski, Peter William Sutcliffe, etc. Vous l'aurez compris, la liste est exhaustive. En réalité, la psychopathie est un trouble du comportement relativement répandu (environ de la population). [...]
[...] Il est important de noter que ces exercices sont utilisés lors d'entretiens à visée psychothérapique, dans des institutions légères (consultations de psychiatrie, hospitalières ou de secteur) ou plus spécialisées (centres d'observations en milieu ouvert, centres d'orientation et d'action éducative, internats professionnels d'éducation surveillée Il était courant de souligner il y a quelques années qu'il n'y avait rien à faire pour le psychopathe, incapable de suivre une psychothérapie régulière ou un traitement médicamenteux. Le ton n'est plus le même aujourd'hui. Tout en reconnaissant la fragilité des résultats obtenus avec ces sujets, nous avancerons que la réussite d'une cure d'un psychopathe, en utilisant la psychanalyse, n'est plus une éventualité exceptionnelle. [...]
[...] En résumé, on peut affirmer que le fait de guérir le psychopathe était une utopie autrefois. Désormais soigner ce genre de patient est certes dangereux pour lui comme pour nous, mais pas impossible, à condition d'adapter sa technique thérapeutique. Il est donc nécessaire de tendre vers une prise en charge médicalisée efficace (dont un cadre thérapeutique structuré et l'emploi de molécules sûres) et d'améliorer la définition de critères diagnostiques. Je finirais par cette citation : Protéger le psychopathe contre son destin, c'est accessoirement protéger ses victimes de la société contre ses passages à l'acte, mais c'est aussi réfléchir, tenter de comprendre dans sa profondeur et ses résonnances cet être mystérieux, si proche de nous, plus attachant par ses manques que par ses débordements, par cette empreinte en creux que par cette conduite antisociale qui le définit trop bien en cachant l'essentiel de lui-même (Debray, 2001). [...]
[...] Il s'agit donc d'adapter la technique aux singularités du patient. Exercices thérapeutiques utilisés Les thérapeutiques et les mesures éducatives traditionnelles destinées aux sujets psychopathiques consistent à contrecarrer leurs comportements impulsifs ou agressifs par divers moyens (persuasion, encadrement, répression), ce qui les prive de leur seul moyen d'expression et remet en question leur principale source de valorisation. Il faut d'emblée valoriser ce qui est valorisable afin de conserver un climat d'ambition et d'affirmation de soi. Cela dit, les thérapeutes souhaitent obtenir une meilleure planification de l'action et une réduction de l'impulsivité. [...]
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