Pédophilie, pédopornographie, paraphilies, classifications typologiques internationales, psychisme, chatrooms, mineur, darkweb, pédocriminelle, sociologie cognitive, motifs récurrents, psychopathologie, objet, revue de littérature, NTIC Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication, cyberespace, espace réel, espace virtuel, théories de l'espace-temps, hétérotopie, Michel Foucault, dynamiques comportementales collectives, passage à l'acte, analyse clinique, Howard Becker, Outsiders, théorie situationnelle, statut de consommateur, agresseur sexuel, structure mentale, réseau de consommateurs, profil du pédocriminel, population de l'étude, épistémologie, production discursive, résultats obtenus
« Tout individu est un infini inépuisable » (JP, Lehmann, 2010) concède la psychanalyse. En effet, les ressorts individuels mobilisés par la psyché sont pluriels. Pourtant, «drainé en continu de son ancrage corporel, sensoriel et perceptif» (F, Joly, 2009), le psychisme offre des conduites variables, d'une complexité notable, induisant des préférences, des convictions personnelles et, en dernier lieu, l'étayage d'actions dirigées, perçues à l'égard d'une norme, qui apparaissent comme la résultante d'un appareil sommé d'incomplétude où s'intériorisent, s'élaborent puis prennent corps, le plus souvent, une mise en acte du sujet. À ce titre que les paraphilies, et la pédophilie en particulier, constituent un champ d'investigation étiologique considérable, où les classifications typologiques internationales se sont largement développées et confrontées ces dernières années, ne cessant de mobiliser des éléments de compréhension des rouages d'une psychopathologie affectant autant le rapport à l'Autre que le rapport à soi.
[...] enfin, un kif à un moment mais pas plus. - Quel travail faites-vous par rapport à ces choses-là ? « Bah, depuis ma condamnation, on m'a beaucoup demandé de . parler. Au début, c'est clair qu' c'est pas facile. Pis, tu fais le truc. T'y vas, tu racontes, les choses, les moments. Ca éclaire un peu. Ca donne . euh, du sens, en fait, à tout cela ». - Merci beaucoup pour cet échange et bonne continuation. Annexe 6 Transcription de l'entretien conduit avec Georges ans, condamné en récidive en 2005 pour diffusion et recel de documents vidéo à contenu pédopornographique. [...]
[...] On échange aussi sur . c'qu'on aime, c'qu'on aime pas. Ça se fait comme ça. J'ai crée des liens mais c'est . enfin, ça dure pas. Et puis, voilà, tu sens que . la communauté, elle est là. Elle te suit, te soutient». - Et, y'a t-il eu un moment où vous avez senti que vous deviez arrêter ou freiner ? - «Euh, je sais plus. Il y avait des fois des moments où . ouais . ça faisait trop. [...]
[...] Inculpé pour diffusion et production de vidéo en 2018. - « Bonjour, Georges, tout d'abord, comment tout cela a-t-il commencé ? - « En fait, j'me souviens plus très bien. Au début, j'ai dû recevoir des choses dans ma boite mail, des pubs, quoi . Et puis, j'y suis allé (pause). J'ai accroché . je veux dire ça me faisait . y'avait quelque chose qui me poussait à . faire ça. En fait, on voyait un peu, c'était . étrange. Et, ce que je ressentais aussi . [...]
[...] pages 1161 à 1174. - CHAWKI, M (2006). M. Chawki, Essai sur la notion de cybercriminalité, IEHEI, juillet 2006. - CIAVALDINI, André (2006). La pédophilie, figure de la dépression primaire. Revue française de psychanalyse (Vol.70), pages 177 à 195. - CORRIVEAU, Patrice (2010). Les groupes de nouvelles à caractère pédopornographique : une sous-culture de la déviance [HYPERLINK: https://www.cairn.info/revue-deviance-et-societe-2010-3-page-381.htm]. Déviance et Société [HYPERLINK: https://www.cairn.info/revue-deviance-et-societe.htm] 2010/3 (Vol. 34) [HYPERLINK: https://www.cairn.info/revue-deviance-et-societe-2010-3.htm], pages 381 à 400. - DE EUGENIO, Guillermo, Marianna Scafone (2016). Sujets déviants, sujets pervers. [...]
[...] Elle te suit, te soutient ». - Et, y'a t-il eu un moment où vous avez senti que vous deviez arrêter ou freiner ? - «Euh, je sais plus. Il y avait des fois des moments où . ouais . ça faisait trop. Tu te sentais . enfin, j'me sentais un peu oppressé, quoi. Les photos, les vidéos après, elles t'imbibent. Tu vis plus normalement. Tu es en elles et c'est vrai que ça devient . enfin . dur, quoi. [...]
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