Ce travail se propose d'évaluer les réactions de vigilance du personnel infirmier du service de réanimation face aux alarmes sonores des machines. C'est une étude ergonomique hospitalière.
[...] Nous supposons qu'au cours de déclenchement sonores des alarmes de soins, nous constatons des manifestations stressantes et anxieuses variées. A cet égard, nous présentons une hypothèse générale qui se propose de vérifier notre perplexité. L'hypothèse se propose de considérer que la charge mentale, les manifestations somatiques et psychiques dues aux alarmes, aux nuisances sonores sont plus fréquemment exprimées chez les masculins. Les féminins s'attardent plus fréquemment pour répondre aux alarmes de soins. Dès lors, des objectifs seront émis pour aboutir aux fins de cette entreprise. [...]
[...] les jeunes adultes féminins occupent une place dominante par rapport aux jeunes adultes masculins versus qui se situent dans les tranches d'age de 30 à 45ans Quant à la tranche d'age de plus de 45 ans, les opérateurs masculins semblent être plus fréquents ( versus nullité) Les jeunes de 25 à 30 ans sont tous des féminins. 1.c. Répartition selon le sexe: Tableau .3. Répartition selon le sexe. Il est évident que les opérateurs de sexe féminins sont de taux plus élevé. Les taux sont respectivement selon le sexe masculin et féminin ( versus 66.66 Ceci dit les femmes occupent une place principale dans les soins de réanimation. 1.d. [...]
[...] Travail de nuit des femmes Sur le plan chronobiologique, il n'existe pas de différence entre hommes et femmes concernant l'intolérance au travail de nuit. Les facteurs sociofamiliaux (famille monoparentale par exemple) et l'importance des taches familiales accentuent cette intolérance. B.4. Effets de la lumière vive L'effet bénéfique de l'administration de lumière vive, supérieure à 2500 lux dans la resynchronisation des rythmes circadiens, a été appliqué avec succès de manière expérimentale à des travailleurs postés. La lumière vive administrée au début du changement de rythme améliore la tolérance au changement et ceci quel que soit le rythme veille-sommeil initial. [...]
[...] Le syndrome de Burn out touche des sujets ne présentant pas de pathologie psychiatrique. Il se caractérise principalement comme un état d'épuisement physique et émotionnel. Selon A. Raix (1991)[13], le profil psychologique du candidat au Burn out est, souvent, dynamique, entier, compétent, énergique, mais perfectionniste et insatisfait, s'acharnant vers un but jamais atteint. Sur le plan clinique, il existe d'abord une phase latente pendant laquelle le sujet néglige ses symptômes; puis à la suite d'un fait précis, parfois minime, souvent considéré comme facteur déclenchant le sujet présente une symptomatologie de type dépressive avec une fatigue chronique, un ralentissement et une diminution des ses capacités, une perte douloureuse de l'estime de soi, des troubles du caractère, une irritabilité et une hypersensibilité. [...]
[...] D'une part, ces données nous sont utiles pour estimer le nombre de personnel. D'autres parts pour respecter la parité et l'homogénéité des 2 groupes des deux sexes Age adulte : Etre en âge adulte de 25 ans à 50 ans La barre inférieure est fixée délibérément à 25 ans pour éviter tout éventuel biais relatif à l'âge de l'adolescence et particulièrement la crise d'originalité juvénile, ou de la jeunesse attardée: le personnel ayant franchi les crises, les remaniements et les fluctuations relatives à l'adolescence lesquelles associées à la détresse de travail pourraient constituer un biais de contrôle et un facteur de confusion La barre supérieure est aussi fixée délibérément à 50 ans pour les raisons suivantes : d'une part pour éviter tout éventuel biais de la crise du milieu de la vie , d'autre part pour écarter les fluctuations plausibles du concept de soi induites par la venue de la crise des cinquantaines. [...]
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