Le but de ce document est de faire un rapport de recherche portant sur l'illusion du bonheur, et plus précisément des molécules du bonheur, tout en gardant un point de vue psychologique : c'est la même structure qu'un article scientifique dit « Revue de questions ». Du point de vue formel, il part du général (avec des références théoriques et empiriques élargies) vers le particulier qui est l'objectif de la recherche bibliographique entreprise (études spécifiques plus « pointues »).
Voici son plan :
I. Introduction
II. Qu'est-ce que le bonheur ?
III. Caractère illusoire du bonheur ?
IV. Conclusion
[...] Au risque de la caricature, quatre situations sont possibles : L'individu s'appauvrit en interne et appauvrit son entreprise en externe L'individu s'appauvrit en interne, mais enrichit son entreprise en externe. L'individu s'enrichit en interne, il commet nombre d'erreurs, acquiert une forte expérience, qui lui permettra d'aller se vendre ailleurs, mais c'est son entreprise qui « paie la facture ». L'individu s'enrichit fortement en interne et enrichit fortement son entreprise en externe. Caractère illusoire du bonheur ? Les risques de la dépendance physiologiques et comportementales vis-à-vis des « molécules du bonheur » sont réels. [...]
[...] La noradrénaline est un neurotransmetteur qui joue un rôle dans l'attention sélective, la vigilance, le réveil, le sommeil, les émotions, les rêves et les cauchemars. La sérotonine. Parfois appelée "hormone du bonheur" et jouant un rôle de régulateur de notre humeur, elle suffit à provoquer en nous la sensation de bien-être. L'endorphine. L'endorphine est un neurotransmetteur sécrété par l'hypothalamus et l'hypophyse à capacité analgésique agissant sur les récepteurs opiacés. Certains la qualifieront de "drogue naturelle" ; elle se fixe sur les récepteurs opiacés, une faible dose de "Gaba" est alors secrétée, ce qui induit la sensation de plaisir. [...]
[...] Ce n'est pas la clé d'un bonheur pérenne. Des trois dimensions du bonheur testées par les chercheurs, la plus durable est celle du « bien-être eudémonique », c'est-à-dire les sentiments profonds qui animent un individu et influencent son ressenti dans tous les pans de sa vie. La psychologue Caroly Ryff a ainsi listé six des sentiments au cœur du bien-être eudémonique : le sens, l'autonomie, la compétence, la connexion aux autres, l'acceptation de soi, la croissance personnelle. Quelle est la place du biologique par rapport à ces six sentiments au cœur du bien-être eudémonique ? [...]
[...] Les réflexions de Ricœur sur le bonheur montrent la difficulté de penser ces liens. Quant au bonheur, il ne peut être compris par extension du plaisir ; car sa manière de terminer n'est pas réductible à une simple somme, à une addition d'agréments sans cesse renouvelés et que la mort interromprait : le bonheur n'est pas une somme, mais un tout (Ricœur p. 323). Également, concernant le bonheur au travail, pour produire son activité avec pertinence, l'individu mobilise les ressources de son environnement interne. [...]
[...] « L'addiction est un moyen de lutter contre la dépression; elle abrase les conflits par un comportement compulsif . Les addictions incarnent l'impossibilité d'une prise complète de soi-à-soi : le drogué est l'esclave de lui-même . Si la dépression est l'histoire d'un introuvable sujet, l'addiction est la nostalgie d'un sujet perdu » (Ehrenberg, 1998,18) Cette lutte contre les affects dépressifs se retrouve ainsi dans la recherche de tuteurs chimiques, et ces derniers peuvent avoir un effet aggravant sur la dépression elle-même, notamment en coupant le sujet des liens sociaux qui sont le socle des sentiments du bonheur. [...]
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