Estime de soi et créativité

Thèmes abordés

TSA Trouble du Spectre de l'Autisme, estime de soi, créativité, CIM Classification Internationale des Maladies, santé, insertion professionnelle, intégration, connaissance de soi, handicap psychique, Personnes handicapées

Résumé du document

La définition du trouble du spectre de l'autisme (TSA) exige de préciser si certaines conditions sont présentes, telles que le déficit intellectuel, des difficultés de langage, des troubles médicaux ou génétiques connus, des facteurs environnementaux, d'autres troubles du développement, mentaux ou comportementaux, ou la catatonie.
D'après le CIM (Classification Internationale des Maladies)-11, « ce trouble débute pendant la période du développement, en général à la petite enfance, mais les symptômes peuvent ne se manifester que plus tardivement, lorsque les exigences sociales dépassent les capacités limitées. Les déficits sont suffisamment sévères pour provoquer une déficience dans les domaines personnel, familial, social, scolaire, professionnel ou d'autres domaines importants du fonctionnement et sont généralement une caractéristique persistante du fonctionnement de l'individu observable dans tous les cadres, même si cela peut varier selon le contexte social, scolaire ou autre.

Extraits

[...] Une intervention visant à renforcer l'estime de soi et la capacité créative des adultes autistes en formation professionnelle améliorera leur réussite en matière d'insertion professionnelle. iii. Variables indépendantes et variables dépendantes Pour notre sujet, les variables indépendantes seront les activités créatives à définir et les niveaux d'estime de soi à déterminer selon les personnes qui seront retenus dans cette étude. Les variantes dépendantes, que nous chercherons à évaluer dans un second temps, sont le temps d'insertion professionnelle et le nombre d'actions menées par les personnes. [...]

[...] Elle s'intéresse par ailleurs au développement des personnes TSA dans différents domaines : sensoriel, psychomoteur, cognitif, communicatif, langagier, affectif, émotionnel, en cognition sociale, en concept de soi, en autorégulation et en qualité de vie. Nous reviendrons sur les observations faites notamment dans le domaine de la conscience de soi pour ce public. Les personnes atteintes du trouble du spectre de l'autisme (TSA) présentent une variabilité interindividuelle dans leur estime d'elles-mêmes. Selon différentes études, certains adolescents TSA de haut niveau et Asperger semblent avoir une meilleure satisfaction pour leur image de soi par rapport à des adolescents tout-venant et souffrant d'autres troubles. [...]

[...] Théories psychologiques et pratiques de l'accompagnement ». Cet ouvrage a été dirigé par Isabelle Soidet, Maître de conférences à l'Université Paris Nanterre La Défense en psychologie de l'orientation. Ce livre a vocation à accompagner les intervenants de la sphère socio-professionnelle à accompagner les personnes en situations de handicap. Dans cet ouvrage, un chapitre est consacré à l'exploration des problématiques et des enjeux liés à l'orientation tout au long de la vie. Divers modèles de référence sont abordés, tels que la théorie sociale cognitive appliquée à l'orientation (Lent, 2008), le life designing (Guichard et al., 2017), le concept d'identité vocationnelle (Marcia, 1993), et les conceptions dynamiques de l'identité (Costalat-Founeau, 2008). [...]

[...] Cet article tout à fait spécifique à la population autiste met en avant les possibilités de thérapie par la musicothérapie chez les enfants autistes. La musicothérapie a en effet un impact sur le fonctionnement mental des enfants autistes. Elle ne se concentre pas seulement sur la stimulation cognitive ou l'entraînement musical, mais plutôt sur la coordination des motivations des enfants autistes. En utilisant la musique, la thérapie vise à susciter des réponses en sympathie chez les enfants, ce qui permet notamment de réguler l'anxiété, de faciliter la conscience et d'activer la mémorisation, d'améliorer la communication et le contact avec autrui. [...]

[...] Dans sa démonstration, T. Lubart fait aussi la démonstration que la créativité serait « également des facteurs de vulnérabilité aux troubles mentaux, sur lesquels interviendraient des facteurs environnementaux de décompensation ou de stabilisation ». Le présent chapitre est à mettre en lien avec le document suivant. Le quatrième document est un article intitulé « Créativité et santé psychologique. Approche centrée sur la Personne »15, dirigé par John.M. Shlien, psychologue à l'Université de Harvard. Ici, Shlien a postulé lors de la Conférence d'automne du personnel de « l'Association américaine du management » donné en septembre 1956 à New York City la créativité a une fonction sociale importante pour la société. [...]