Développement psychologique de l'enfant, inconscient des parents, influence sur l'enfant à naître, école idéale, frères Grimm, Cendrillon, égo, oedipe, Boris Cyrulnik, Françoise Dolto, Maria Montessori
Nous débuterons l'exploration de ce mémoire par une analyse psychanalytique d'un des contes des frères Grimm « Cendrillon ». Nous aborderons notre étude avec la première grande partie qui traite en sous-chapitres de la symbolique, des bénéfices et des raisons du choix de ce conte. Puis, nous poursuivrons notre développement approfondi avec la seconde grande partie qui détermine une pensée sous une forme interrogative : « En quoi l'inconscient des parents a-t-il une influence sur l'enfant à naître ? ».
Nous conclurons notre étude, en y apportant des éléments de réflexion à l'ultime question du corpus qui est : « Comment voyez-vous l'école idéale ? » En nous appuyant sur ma propre expérience, mes perceptions et connaissances en psychopédagogie.
[...] C'est une relation entre deux personnes qui sont en partie étrangères à elles-mêmes, et donc en partie étrangères l'une à l'autre. Reconnaître l'inconscient chez son enfant, c'est donc prendre en compte qu'il y aura toujours chez son enfant une part d'inconnu. Ce qui conduit à reconnaître, comme le dira Françoise Dolto, que l'enfant est une personne douée d'une autonomie, ayant ses propres désirs qui ne seront jamais transparents ; il est un sujet. On ne peut donc pas réaliser une fusion avec son enfant ni avoir de projet de maîtrise sur lui. [...]
[...] Le conte rassure l'enfant en le déculpabilisant : même si on est où on se sent exclu et différent du groupe, on se construit et grandit. L'enfant est capable de remarquer très tôt l'influence de l'effort au travail sur un résultat et sait que la solution vient de lui, que ses réussites et ses échecs le concernent individuellement. De plus, le sort tragique des deux demi-sœurs conforte le jeune lecteur dans son côté dualiste. Il a besoin de savoir que les méchants sont punis et ses efforts à lui pour être bons seront vus et récompensés. I.III.II. [...]
[...] Il doit la valoriser en lui signifiant que lorsqu'elle sera femme, elle obtiendra ce qu'elle désire d'un autre homme. Si le père n'a pas cette réaction, le dépassement du désir œdipien ne sera pas réalisé et la femme fera un enfant avec un autre homme, mais inconsciemment pour son père, car dans ses fantasmes c'est avec lui qu'elle aurait aimé avoir cet enfant. Ce dernier restera très proche de sa mère, pris dans un couple incestueux imaginaire alors que le père de l'enfant sera délaissé. [...]
[...] Si le fœtus ne reçoit pas régulièrement une confirmation de son existence, son sentiment de sécurité intérieure sur lequel il va se construire, ses facultés de contacts affectifs risquent de se trouver étouffées et son individuation future peut être compromise. Les attentes de certains parents à l'égard de leur futur enfant peuvent être extrêmement précises, notamment lorsque l'un des deux, ou les deux souffrent d'un désir d'« enfant angélique c'est-à-dire d'un enfant parfaitement conforme à une tradition familiale ou culturelle, à une échelle de valeurs bien précise. Dans leur fantasme, certains parents rêvent l'enfant parfait, reflet de leur conception de l'existence. [...]
[...] La parentalité et les désirs inconscients Pour la mère, son désir d'enfants est marqué par la relation qu'elle a entretenue avec ses parents. Il est lié à la façon dont elle a résolu son complexe œdipien et à la manière dont ses parents l'y ont aidée. Dans son enfance, elle s'est tournée vers son père pour lui demander un pénis dont l'enfant qu'elle lui fera est un représentant symbolique. C'est ainsi qu'apparaît chez la fillette son désir d'enfant. La réaction de son père va avoir un rôle déterminant dans la vie de sa fille. [...]
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