50% a 60% des gens vivront un événement critique au cours de leur vie.
De ces victimes, environ 10% vont développer des séquelles post-traumatiques graves et incapacitantes en l'absence d'une prise en charge adéquate.
Quand on sait que la prévalence des troubles post-traumatiques peut être à vie ou sans mauvais jeu de mot jusqu'à la mort, on voit tout l'intérêt d'une prise en charge satisfaisante des personnes qui ont été impliquées dans des événements critiques.
Caplan apporte un éclairage sur les diverses natures de la crise en distinguant les crises du développement des crises de situation.
Les premières sont associées aux étapes du développement, au fait de grandir, de vieillir…la naissance, l'enfance, l'adolescence puis plus tard, la vieillesse et enfin la mort en sont autant d'étapes prédéfinies.
Les secondes peuvent survenir tout au long de la vie sans que leur passage sur notre chemin ne soient inexorables. Elles prennent la forme de maladies, d'accidents, de catastrophes…
Les crises de situation sont parfois prédictibles comme dans le cas d'un divorce, mais le plus souvent, elles demeurent imprévisibles et prennent la forme d'un décès soudain, d'une catastrophe naturel…
Le concept de crise rend compte de multiples faits, se réfère à des actes, comportements, événements qui renvoient tous au vécu psychologique des sujets concernés, qu'ils soient pris dans un mouvement individuel ou collectif.
C'est la manière dont la crise est vécue, élaborée et utilisée qui détermine et définit les modalités d'intervention éventuellement pertinentes pour y répondre.
Cette crise de l'être touche l'individu dans ses rapports avec lui-même et le monde qui l'entoure.
Ce qui est important, ce n'est pas seulement ce qui est arrivé à l'individu mais aussi ce que cela signifie, en relation avec ce que l'individu est, le monde dans lequel il vit et ses attentes pour le futur.
[...] Pas de morts, quelques personnes légèrement blessées ou ayant inhalées des produits toxiques. Contextualisation : Demande reçue le lendemain des faits et proposition d'intervention pour le surlendemain après analyse de la situation et proposition aux membres de l'équipe. Une première intervention a eu lieu deux jours après les faits dans les locaux de l'entreprise. Cette intervention rapide et précoce concerne l'ensemble de l'équipe ; les personnes directement impliquées (intoxiqués et hospitalisés) + celles sans séquelles sur site mais présentes lors des faits + celles en vacances et en formation mais faisant partie de l'équipe. [...]
[...] La communication d'une même procédure détaillée à tous les employés, outre leur formation adéquate sur l'exécution de protocoles et des lignes directrices d'intervention, favorisera la maîtrise individuelle en période de chaos, réduira l'incertitude en milieu de travail, tout en renforçant la confiance de l'entreprise et de la collectivité. Tous les membres de votre entreprise doivent se préparer à la survenue d'un incident critique et apprendre à réagir, le cas échéant. Si un de vos employés est victime d'un incident critique, comme gestionnaire, vous aurez d'abord à gérer votre réaction de choc ou de surprise. Votre première source de soutien sera constituée par l'ensemble des procédures que vous aurez mis en place avant l'incident critique. [...]
[...] Mémento pour les responsables dans la gestion des incidents critiques Check list pour les chefs d'équipe, R.H, manager . Un incident critique peut être bref et sans lendemain, une situation critique peut être vécue comme affligeante et sans espoir . Au-delà de critères ou d'une définition de ce que sont ou ne sont pas des incidents critiques, nous souhaiterions attirer l'attention des responsables sur l'intérêt de considérer une situation soudaine, dont l'origine est externe au fonctionnement habituel de l'entreprise et qui touche un ou plusieurs individus par son caractère imprévisible et éventuellement brutal. [...]
[...] Sont impliquées directement lors des faits. d. Se sentent impliquées Pour un groupe ; 11) Clarté quant au mandat et au feed-back qui sera donné. 12) Envisager la possibilité de faire une deuxième intervention collective pour les personnes qui se sentent impliquées. 13) Assurer le soutien et le suivi auprès de la direction et des responsables en général (R.H, chef d'équipe ) qui sans être directement impliqués ont besoin d'être accompagnés. 14) Si possible prévoir un relais pour la hiérarchie/ un autre pour la base. [...]
[...] - Où l'on se sent personnellement impliqué/touché. - Qui bouscule nos croyances de base, nos valeurs. Par essence ce qui pourrait constituer un traumatisme pour celui qui vit serait donc constitué par le fait de vivre une situation de stress intense et unique dont la cause est extérieure à la personne, qui confronte l'individu à la mort ou à un danger de mort, pour soi ou autrui, et qui est associée à un sentiment d'angoisse profonde et d'impuissance. III. Typologies On peut classer les E.C en fonction de différents critères 1. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture