Identité, absence du père, mythe d'Oedipe, Vipère au poing, Søren Kierkegaard, Jacques Lacan, Sybille, Jocaste, Polybos, Sigmund Freud, Totem et tabou, fonction symbolique du père, désir, autorité, tiers séparateur, réflexivité, rivalité, père-fils, père pêcheur, démissionnaire, modèle masculin, monomaniaque, père Goriot
Du mythe d'Oedipe, nous retenons ce qu'il implique en termes de construction de l'individu. Oedipe, celui qui a le pied enflé, est celui qui avance dans la vie avec une structure « bancale ». De même, nous postulons que l'enfant qui n'aura pu bénéficier de la fonction symbolique du père, telle que l'entend Lacan, s'édifiera avec un manque. Nous avons interrogé, différents cas issus de la littérature, à dominante essentiellement autobiographique. Ainsi, nous avons souligné que le père pêcheur de Søren Kierkegaard a fortement influencé la personnalité mélancolique de ce dernier. Puis, nous avons vu que le père démissionnaire de Vipère au poing, qui par son absence, a laissé libre cours à l'autorité abusive de son épouse envers ses fils, est tout autant responsable de la personnalité désenchantée et sans coeur de Jean que cette dernière. Le père Goriot, monomaniaque, n'a pas su faire preuve d'autorité et ses filles sont devenues capricieuses et sans la moindre empathie envers ce dernier. Quant à Sybille, la fille de Jacques Lacan, son manque affectif l'aura éprouvée et sera peut-être même la cause de sa maladie. De cette étude, nous avons pu mettre en exergue le fait que la figure du père impacte la façon dont l'enfant avance dans la vie et qu'une partie de sa personnalité en découlera.
[...] L'aîné Ferdinand dit Fredie est aussi surnommé Chiffe pour son caractère peureux et timide. Suit Jean le cadet, qui est le meneur, l'instigateur de la rébellion contre la méchanceté de leur mère. Son surnom est Brasse-Bouillon. Le dernier, Marcel, préféré de leur mère, est décrit comme fourbe. Les parents, Paule Pluvignec et Jacques Rezeau ont des caractères très différents. Autoritaire et haineuse, la mère domine le père qui est décrit par Jean de la façon suivante : le chef de famille, si peu digne de ce titre, notre père, Jacques Rezeau. [...]
[...] Si la mère- c'est en général elle qui l'assume - n'est pas trop meurtrie par ses déceptions, si elle accepte son rôle sans trop de rancœur, les choses vont bien se passer. La situation est terrible lorsque le parent qui a la charge de l'enfant est rempli de haine pour l'autre parent. Il va élever l'enfant dans la haine de l'autre moitié de l'humanité. Avec une fille seule, l'image masculine manque aussi ; l'alliance féminine anti-homme risque d'être très nuisible et d'éloigner la fille du commerce de ces affreux . [...]
[...] C'est ce que David Brézis nomme l'effet miroir. Pour l'auteur : Un fils est comme un miroir où le père se regarde lui-même et, pour le fils, le père est à son tour un miroir où il se voit tel qu'il sera plus tard . Bruno Bettelheim souligne toutefois la rivalité masculine qui se joue dans cette relation. En effet, il considère que si le père désire voir son fils suivre ses traces, comme un prolongement de lui-même, il souhaite tout de même conserver une supériorité parentale sur ce dernier. [...]
[...] Introduction Le mythe grec d'Œdipe est fort connu. Œdipe est le fils de Laïos, roi de Thèbes et de Jocaste. Alors que Jocaste attend un enfant, un oracle prédit à Thèbes que cet enfant tuera son père et épousera sa mère. Tentant d'échapper à ce tragique destin, le roi abandonne l'enfant dans la montagne à sa naissance. Un berger le trouve et le confie à son maître Polybos, roi de Corinthe et à sa femme Périboea qui le nommeront Œdipe. [...]
[...] Lacan, le père a une fonction d'opérateur structural indispensable. On peut se passer du père réel, du père, de la réalité, à condition de s'en servir comme signifiant. Les trois registres : père symbolique, réel et imaginaire doit être relié entre eux, ils ont une propriété borroméenne [HYPERLINK: https://www.google.fr/search?newwindow=1&es_sm=122&q=propri%C3%A9t%C3%A9+borrom%C3%A9enne&spell=1&sa=X&ved=0CBsQvwUoAGoVChMI7OKzq_CtyAIVibwaCh3P2gew]. Si l'un des trois n'est pas relié aux autres, les deux autres se défont. Selon l'auteur, il n'y a de père que le père symbolique. J. Lacan, qui est structuraliste, considère que lorsque le père réel ne peut être ni nommé ni imaginé, il est alors défini par le négatif. [...]
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