Un grand nombre de personnes ont souffert de timidité à un certain moment de leur existence, même parmi celles qui paraissent aujourd'hui
sûres d'elles et qui sont capables de faire face à toutes les situations.
Celles qui redoutent que leur timidité ne fasse définitivement partie de leur personnalité et pensent qu'il n'est pas possible de la vaincre doivent prendre connaissance du présent ouvrage, éminemment utile. C. H. Teear explique les causes profondes de la timidité, ainsi que la manière dont n'importe qui peut la dominer. Elle adopte une attitude simple, inspirée par le bon sens, et elle donne des indications très précieuses sur la façon de se comporter dans des circonstances déterminées.
Rencontrer des gens et se faire des amis est toujours important, aussi la timidité ne doit-elle pas être une barrière bloquant nos rapports sociaux. Par conséquent, s'il vous semble que la timidité entrave vos mouvements, si vous vous croyez incapable à cause d'elle d'avoir une vie sociale à votre goût, l'étude consciencieuse de ce livre vous aidera à vous engager sur la bonne route du succès.
Les êtres timides ont peur parce qu'ils ne sont pas sûrs d'eux. Ils se sentent à tel point embarrassés et mal à l'aise avec les autres, que leur joie est détruite par un état de tension constante. Il est possible qu'ils aiment les autres et qu'ils ne demandent qu'à se faire des amis, mais entre eux et le reste du monde se dresse une barrière psychologique.
Ce qui est tragique c'est que l'être timide n'a pas conscience du fait que c'est lui-même qui a construit cette barrière de toutes pièces. D'ordinaire, la timidité provient de quelque malheureuse expérience d'enfance qui, s'étant produite avant que l'être ne fût assez mûr pour voir les choses dans leurs vraies proportions, a facilement affecté son attitude. Le timide est comme un myope sans ses lunettes. Sa vue est trouble et il ne parvient pas à éviter les
obstacles que les gens normaux contournent sans peine.
[...] C'est en raison de faits de ce genre que la plupart d'entre nous grandit assez peu sûrs de nous en ce qui concerne nos rapports avec les autres. Non seulement nous avons affaire à des individus dont le tempérament varie considérablement, mais même les personnes que nous connaissons bien ont l'habitude de réagir d'une multiplicité de manières étranges, déterminées par leur humeur du moment. À NOTER Une personne commence à souffrir de timidité quand à cette incertitude générale s'ajoute quelque expérience lui causant une douleur ou une humiliation exceptionnelle. [...]
[...] - Permettez à vos muscles de faire leur travail d'une manière naturelle. - Respirez d'un souffle profond et régulier. - Asseyez-vous confortablement dans un fauteuil, non tout juste au bord. Laissezvous aller de tout votre poids. - Détendez vos muscles un par un, et en même temps votre esprit. Au lieu de penser tout le temps à vous-même, en cherchant désespérément le mot que vous pourriez placer dans la conversation, écoutez ce que disent les autres. Intéressez-vous à leurs idées et oubliez votre personne. [...]
[...] Les gens timides ne peuvent pas être «naturels». Leur désir d'éviter toute critique, de plaire, d'obtenir l'approbation .et l'admiration des autres les rend tendus et inquiets. Tant que nous faisons de notre mieux pour nous montrer gentils et justes à l'égard des autres, nous n'avons pas à nous demander ce qu'ils pensent ou ne pensent pas de nous. Dans quatre-vingt-dix-neuf pour cent des cas, leur propre vie les préoccupe trop pour leur laisser le temps de nous critiquer. Ce sont en grande partie les circonstances qui déterminent si nous les impressionnerons favorablement. [...]
[...] Supposons cependant que vous deviez prendre part à une réunion. C'est la nuit, il fait froid, il pleut et vous préféreriez rester au coin du feu à lire un livre. Vous devez décider ce que vous ferez et le conflit entre ce que vous pensez être votre obligation et ce qui est votre désir crée une tension nerveuse LA TENSION Plus le conflit est aigu, plus intense devient la tension. Il en résulte habituellement la sensation d'être sur le point de faire une migraine. [...]
[...] Votre désir anxieux de le contenter est à ce point intense qu'il vous rend nerveux. Votre gorge devient sèche et brûlante, vous vous mettez à bégayer Vous lisez mal et par conséquent vous vous sentez inférieur et désespéré. Les autres garçons ont entendu ce que vous a dit l'instituteur. Vous avez peur d'une mauvaise note et, comme l'école et la famille constituent tout votre univers, il vous semble que le monde entier voit en vous un être inférieur et stupide. C'est là l'impression désagréable qui se crée dans votre esprit. [...]
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