Dans ce dossier, nous tenterons de développer le thème de la psychologie du travail ainsi que de répondre à diverses questions centrales quant au métier de psychologue du travail dans un monde mondialisé tel que celui dans lequel nous vivons aujourd'hui.
Je pense sincèrement que ce métier a un avenir certain en Europe dans la mesure où nous vivons dans un environnement régi certes par le capitalisme mais aussi par une certaine idée du socialisme. Ainsi, on note que de plus en plus d'entreprises, qu'elles soient grandes ou plus petites, prennent conscience de l'utilité d'avoir un psychologue du travail en interne ou en externe. L'idée venue tout droit des Etats-Unis, «Mieux on se sent sur le lieu du travail, plus on est productif» gagne du terrain. Il est en ce sens intéressant de voir comment le psychologue du travail place ses billes, comment il arrive à convaincre la direction de l'utilité de telle ou telle pratique et surtout de la marge de manœuvre dont il dispose dans une entreprise lambda pour effectuer au mieux son travail.
[...] Ceci permet donc de créer des groupes de projet au sein du quel une bonne entente règnera ainsi qu'un travail beaucoup plus compétent. Dans un second temps nous pouvons constater que le psychologue du travail possède une toute autre fonction : la gestion prévisionnelle des emplois en intervenant dans des fonctions de recrutement ainsi qu'en participant à la gestion des carrières des personnes. Son objectif consiste à mettre en adéquation les compétences individuelles avec les fonctions et les postes de travail (étude des profils, définition de postes, répartition des tâches Le psychologue intervient aussi sur les aspects organisationnels du travail dans une perspective de diagnostique et éventuellement de changement. [...]
[...] Son objectif est d'élaborer avec le concours de diverses disciplines scientifiques, qui la composent un corpus de connaissances qui, dans une perspective d'application, doit aboutir à une meilleure adaptation de l'homme à son milieu de travail et plus généralement son milieu de vie. L'ergonome tente d'adapter l'outil de travail à l'homme. Il intervient non seulement dans les domaines comme les nuisances du bruit, mais aussi dans un champ d'action plus large comme la conception d'un produit, la mise en place d'une usine, ainsi que dans l'organisation du travail. [...]
[...] Enfin, nous pouvons dire que la psychologie du travail est un métier d'avenir car la société va de plus en plus mal et les entreprises ne peuvent pas penser faire du chiffre sans psychologues du travail. Les gens vont de plus en plus mal, ils sont stressés, ils ne sont plus motivés, ils ne travaillent plus que pour leurs intérêts personnels c'est-à-dire l'argent et non pour la passion pour le travail. Bibliographie Dadoy M. et al. (1990). les analyses du travail. enjeux et formes collection des Etudes, Paris: CEREQ Frances R. [...]
[...] Paris: PUF. [...]
[...] La personne ne prend plus aucun plaisir à venir travailler. Cet état de stress peut se traduire par des symptômes anxieux et dépressifs et conduire, s'il s'installe durablement, à des pathologies sévères (trouble dépressif majeur, risque de suicide). L'individu est débordé et épuisé et n'arrive donc plus à faire face aux nouvelles contraintes. Sur le plan comportemental, le stress professionnel peut se manifester par l'évitement et le retrait vis avis du travail (absences à répétition), par l'accumulation d'erreurs et par la prise de risques inconsidérées (médicaments, alcool,drogues ) menant dans des cas extrêmes à des accidents de travail. [...]
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