Sont abordés après un bref rappel sur le sommeil normal les troubles du sommeil d'un point de vue sémiologique tout d'abord chez l'enfant dans une première partie ; à savoir les parasomnies c'est-à-dire les terreurs nocturnes, le somnabulisme, l'énurésie. Dans une seconde partie sont abordés les troubles du sommeil chez l'adulte à savoir les insomnies (insomnie d'endormissement, insomnie par perception erronée du sommeil, insomnie par retard de phase de l'horloge biologique), la narcolepsie-cataplexie et enfin l'hypersomnie.
[...] Personnes très fatiguées. ( L'insomnie par perception erronée du sommeil Observée chez les personnes âgées qui ont souvent l'impression de ne pas / d'avoir mal dormi. On observe ça après 65-70 ans. Sont fatigués pendant la journée. On fait un enregistrement électro-encéphalographique : électrocéphalogramme électrodes qui enregistrent les mouvements des manifestations musculaires, cardiaques, végétatives (sudation, mouvements oculaires). Ces enregistrements montrent le contraire, ces personnes dorment normalement. Au cours d'une nuit de sommeil on a des micro-réveils, c'est tout à fait normal. [...]
[...] Ce qui empêche l'inhibition de l'éveil peut être : - Le milieu extérieur (lumière, température, bruit) : cela provoque une sur-stimulation du système de l'éveil, et peut provoquer une inhibition du système de l'éveil. - Les stimulations internes (faim, soif ou douleur) peuvent sur-stimuler ce système d'éveil. - Stimulation d'ordre affectif (émotion importante, anxiété, la veille d'un jour important) Ce sont de puissants facteurs éveillants car pour la sécurité de l'individu l'éveil est quelque chose de prioritaire sur le sommeil. Il est nécessaire de se sentir en sécurité pour pouvoir s'endormir. Causes diverses et multiples aux insomnies. [...]
[...] Ces épisodes surviennent souvent au stade parfois 3. III Les troubles du sommeil chez l'adulte Ils sont considérés plus fréquemment comme pathologiques, font l'objet de médications, rééducations importantes. A Les insomnies Sont considérées comme une inhibition insuffisante de l'éveil : le système d'éveil est assuré par différents neuromédiateurs qui empêchent le sommeil de se déclencher. Puis cette inhibition est levée : déclenchement de l'endormissement et des différentes phases de sommeil. Quand ce système d'éveil est mis au repos ( rôle de l'hypothalamus appelé aussi système anti- éveil, il permet de lever les inhibitions sur le système de l'éveil ( différentes phases : endormissement puis sommeil. [...]
[...] Ces troubles sont considérés comme étant des éveils partiels (l'enfant se lève, bouge) et dissociés (le cortex est en sommeil lent mais activité au point de vue comportemental : on a l'impression que l'enfant est éveillé) avec une expression motrice dans le somnambulisme et une expression végétative dans le cadre des terreurs nocturnes (piloérection). On a du mal à expliquer ces troubles au niveau physiologique. C Enurésie C'est une fuite involontaire d'urine pendant le sommeil, on en parle à partir de 5-6 ans (pas chez le bébé : contrôle physiologique de la vessie maîtrisé vers 3-5 ans). Cela touche des enfants de 5-6 ans ; des enfants de 10-12 ans. Cela touche plus les garçons : des enfants énurétiques sont des garçons. Ce ne sont pas des troubles pathologiques. [...]
[...] C'est un trouble du sommeil très invalidant et pathologique. Débute à l'adolescence ou à la fin de l'âge adulte : entre 10 et 30 ans. Quatre symptômes : - Attaques de cataplexie : les hypnogrammes sont modifiés. Dans un hypnogramme normal passage progressif dans les différents états de vigilance. Ici, il y a dissociation des différents états de vigilance : il y a des phases où l'on passe de l'état de veille à l'état de sommeil paradoxal (ou sommeil lent-profond), ce sont les attaques de cataplexie. [...]
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