On distingue parmi les troubles non organiques du comportement alimentaire ceux caractérisés par l'excès (boulimie, gloutonnerie, phagomanie) de ceux caractérisés par l'insuffisance (anorexie mentale). La restriction alimentaire peut être liée à une perte d'appétit dans certaines affections organiques chroniques (tuberculose, cancer, maladies inflammatoires...) ainsi que dans la dépression et certaines névroses (...)
[...] Elle apparaît dans l'esprit de sa fille comme dominatrice et castratrice. Le traitement Le traitement repose sur l'éviction familiale absolue : en cas de formes graves, l'hospitalisation s'impose. La psychothérapie est le traitement efficace à long terme mais difficile à instaurer si la patiente n'en fait pas la demande; l'intervention parentale est indispensable. L'évolution ultérieure est favorable dans la moitié des cas, un quart est marqué par des rechutes et des troubles mentaux graves, un quart par l'évolution schizophrénique ou la mort. [...]
[...] Les troubles alimentaires par insuffisance La restriction alimentaire La restriction alimentaire peut être liée à une perte d'appétit dans certaines affections organiques chroniques (tuberculose, cancer, maladies inflammatoires . ) ainsi que dans la dépression et certaines névroses. Elle peut répondre à la crainte d'être empoisonné (délire de persécution) ou à une recherche délirante de purification : certaines psychoses schizophréniques sont révélées à l'adolescence par l'adhésion à des régimes excessifs végétaliens parfois enseignés par des sectes. L'anorexie mentale L'anorexie mentale de la jeune fille associe : - une restriction alimentaire massive; les repas sont irréguliers (prolongés par le refus alimentaire et les conflits familiaux), limités à quelques rares aliments choisis que la jeune fille va tenter d'éliminer par des vomissements provoqués ou des laxatifs; - un amaigrissement considérable (supérieur à entraînant un aspect squelettique, mais l'activité intellectuelle et physique persiste, voire augmente; - enfin, l'aménorrhée (absence de règles) est constante. [...]
[...] Les troubles alimentaires par excès La boulimie est une sensation de faim exacerbée, contraignant à absorber rapidement une quantité excessive de nourriture. L'angoisse accompagne la prise alimentaire : quand le désir de manger est assouvi, apparaissent le dégoût et la culpabilité. Symptôme névrotique, parfois psychotique, elle est rarement isolée. Le traitement relève, quand il est indiqué, d'une thérapie psychomotrice (relaxation), voire d'une psychothérapie. Différente est la gloutonnerie des déments qui entraîne parfois la mort par «fausse route» alimentaire. La phagomanie de l'anxieux l'oblige à manger sans faim entre les repas. [...]
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