Engagement, théorie, Kiesler, comportement initial, actes
Cette théorie met en avant les comportements préalables (actes préparatoires) que l'on peut obtenir d'un individu. On peut l'utiliser pour amener une ou plusieurs personnes à faire quelque chose.
Elle considère que l'individu est engagé par ses actes et non par ses idées.
Pour Kiesler, l'engagement correspond à un lien qui existe entre un individu et ses actions. L'engagement correspond au lien qui existe entre un individu et ses actes. Seuls nos actes nous engagent, à des degrés divers. Ce sont les circonstances, et non les attitudes, convictions ou croyances, qui amènent l'individu à se comporter de telle ou telle façon, et un comportement actuel est à considérer comme la conséquence d'un comportement initial.
[...] Ce sont nos actions qui nous engagent dans les actions à venir. Quand on est engagé, on est amener à continuer dans ce sens. Condition d'engagement Pour qu'un acte soit générateur, il doit avoir été réalisé dans certaines conditions qu'on appelle les conditions d'engagement : - il doit avoir été réalisé dans un contexte de liberté ; - il vaut mieux qu'il ne soit pas complètement gratuit, et qu'il ait quelques conséquences que l'individu puisse anticiper ; - il est important que ce comportement soit public : un acte anonyme est moins engageant qu'un acte public ; - l'engagement d'un comportement est d'autant plus fort que celui qui le réalise dispose de peu de justifications. [...]
[...] La théorie de l'engagement (Kiesler, 1971) - Cette théorie met en avant les comportements préalables (actes préparatoires) que l'on peut obtenir d'un individu. On peut l'utiliser pour amener une ou plusieurs personnes à faire quelque chose. - Elle considère que l'individu est engagé par ses actes et non par ses idées. Pour Kiesler, l'engagement correspond à un lien qui existe entre un individu et ses actions. L'engagement correspond au lien qui existe entre un individu et ses actes. Seuls nos actes nous engagent, à des degrés divers ; ce sont les circonstances, et non les attitudes, convictions ou croyances, qui amènent l'individu à se comporter de telle ou telle façon, et un comportement actuel est à considérer comme la conséquence d'un comportement initial. [...]
[...] Les comportements non- problématiques sont tout aussi engageants que les comportements problématiques. De tels actes, pour peu qu'ils soient engageants, sont tout aussi générateurs. Ils ont des effets de : - stabilisation cognitive : par exemple, les sujets ayant signé une pétition pour une cause à laquelle ils adhèrent seront, par la suite, plus résistants à une contrepropagande visant cette cause. Non seulement ils ne croiront pas à ce qu'on leur dit, mais encore ils risquent d'extrémiser les positions initiales ; - stabilisation comportementale : les individus vont reproduire le comportement générateur, ou en émettre de nouveaux allant dans le même sens, même s'ils sont plus coûteux. [...]
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