Structure schizophrène, schizophrénie, déni d'une partie de la réalité, hallucinations, délires
La plus régressée en terme d'évolution libidinale et de développement du MOI.
• Dialectique entre le MOI et le NON MOI car ils sont relativement indifférenciés.
• Fixation orale
• Angoisse de Morcellement => impossibilité de se ressentir comme un tout unifié, c'est-à-dire autonome et indépendant.
• Défenses primordiales :
• Déni primaire d'une partie de la réalité
• Primaire = Première partie de la réalité n'a jamais été reconnue.
• Les fantasmes et surtout les délires vont être la seule façon de réinvestir les objets.
• Délires = Tentative de guérison permettant la construction d'une néoréalité.
[...] Délires = Tentative de guérison permettant la construction d'une néoréalité. Au début, Freud disait que la schizophrénie était une Névrose Narcissique But = Insister sur la tendance à la régression narcissique massive dans la schizophrénie. Fonctionnement mental régit par les lois des processus primaires - Distorsion de la réalité même partielle MAIS aussi, un relâchement des associations avec une logique autistique en apparence. Logique Arbitraire Symbolisme Hermétique En conflit avec la réalité, il espère que la réalité va changer et non pas ses besoins à lui, afin de satisfaire de manière totale et instantanée la pulsion Pré-génitale à dominante Orale. [...]
[...] ( Différent des théories sexuelles infantiles de la névrose) Pour le schizophrène exister consiste à ne pas exister Racamier La paradoxalité va entraîner une discordance de l'affect qui n'est jamais à sa place au bon moment et dans la bonne tonalité. Comme répondre à la paradoxalité l'enfant prit dans les injonctions paradoxales opère un clivage et ne peut que renoncer à ses propres sensations, perceptions pour tenter de coller à ce qu'il pense être le désir de l'autre, il sacrifiera ses propres ressentis, sa propre perception. = > Faux self, façon d'être dans le monde, sacrifier ses propres affects. [...]
[...] Le fait de fonctionner avec l'enfant par injonction paradoxale met celui-ci dans l'impossibilité d'y répondre et surtout dans l'obligation de se cliver ( Clivage du MOI) et de se dissocier. Les doubles liens rendent fou. Ex : L'ordre de désobéis-moi ! Tu es un monstre, seule maman peut t'aimer Assis Debout ! Émission de deux informations ou deux ordres contradictoires. Double discours contenant un message paradoxal. c'est-à-dire, l'envoi de deux message contradictoires en même temps et dont les deux contenus antagonistes annulent toutes possibilités de prise de sens. SENS : Du coup, ça rend fou car la signification est écartelée entre des messages s'excluant les uns des autres. [...]
[...] On le retrouve dans le mode de communication du schizophrène. Claude Racamier : La Paradoxalité Du Schizophrène On ne peut dire que ça soit la seule source de schizophrènie mais toutes cliniques de la schizophrènie permet de rencontrer ce type de situation paradoxale. Du coup : Difficultés à concevoir le monde avec sa dimension métaphorique qui va être prit au premier degrés. Sur le plan familial on va retrouver ce jeu sur le sens littéral et métaphorique qui va plonger l'enfant dan une grande confusion. [...]
[...] Projection avec mandat transgénérationnel Confusion sexuelle différence des sexes pas bien marquée Différences identitaires et fusionnelle du changement familiale marqué par le fait d'inter-changer les rôles familiaux. On retrouve aussi des deuils non faits dans les génération antérieures, l'enfant doit alors faire un deuil qu'il méconnaît. Un deuil qui ne le touche pas. Climat incestueux : Fantasme / Climat sans actions directes. A cause des confusions d'interchangeabilité et de confusion des sexes. Paradoxalité : Un mode d'être au monde pour traiter et tenter d'aménager l'impossible différenciation entre soi et autrui. [...]
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