Structure paranoïaque, hypertrophie du MOI, pulsions, Freud, sentiments de persécution
Transformation par une négation de l'affect et retournement de la pulsion de la proportion « c'est lui/elle que j'aime » avec une dimension homosexuelle insupportable pour le paranoïaque transformé en « non je ne l'aime pas, je le hais »
Projection et retournement de l'objet transformant alors le « je te hais » en « c'est lui qui me hait, il me persécute »
Sentiment devenant conscient et traité comme réel (appartenant à la réalité) véritable perception externe.
[...] La plus proche de la divided line. Le MOI est nettement distinct du Non MOI. Mais, le MOI ne peut s'autonomiser que dans une dépendance agressive à l'égard de l'objet. Fixation : prè-génitale dominante Anale Premier sous stade anal actif / expulsif Le MOI apparaît bloqué, dans l'impossibilité d'intégrer les enjeux du Deuxième sous stade anal passif / intrusif qui reste figé sous la divided line. L'angoisse de morcellement : à entendre comme la menace de l'éclatement par pénétration sadique de l'objet. [...]
[...] Elle se situe au niveau de la toute puissance magique de la pensé. Consiste à défaire ce que l'on a fait. Des représentations ou actes gênants vont êtres considérés comme n'ayant jamais existé. Pour cela, le sujet va mettre en jeu d'autres actes / pensées / comportements destinés à effacer magiquement tout ce qui était lié aux représentations gênantes. Dénégation : Sur le plan verbal Mécanisme plus archaïque que le refoulement car le représentant pulsionnel gênant n'est pas refoulé, il apparaît dans le conscient Mais le sujet s'en défend non ça ne m'appartient pas Une représentation peut devenir consciente à condition que son origine soit niée je n'ai pas pensé cela Déni : Est à différencier de l'annulation et de la dénégation éliminer une représentation gênante non pas en l'effaçant ni en refusant de la reconnaître comme sienne Mais en niant la réalité même de la perception liée à cette représentation. [...]
[...] Pulsion paranoïaque : ( Freud : le cas du président Schreber ) 3 étapes successives aboutissant aux sentiments de persécution : Transformation par une négation de l'affect et retournement de la pulsion de la proportion c'est lui / elle que j'aime avec une dimension homosexuelle insupportable pour le paranoïaque transformé en non je ne l'aime pas, je le hais Projection et retournement de l'objet transformant alors le je te hais en c'est lui qui me hait, il me persécute Sentiment devenant conscient et traité comme réel (appartenant à la réalité) véritable perception externe. Caractère externe de cette perception comme étant réel et met en place des défenses consciente de type : Puisqu'il me hait, je le hais. Visant à rationaliser par la logique les affects de haine refoulés dans l'inconscient. Remarque : Dans les structures psychotiques, il semble que les barrières entre les structures ne soient pas si étanches. Les 2 renvoient à la position schizo-paranoïde. [...]
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