La structure mélancolique

Thèmes abordés

Structure mélancolique, organisation dépressive, deuil pathologique, Carl Abrams, maniaco-dépressif

Résumé du document

Intermédiaire entre structure schizophrénique et paranoïaque
Organisation dépressive ou maniaque, mais mélancolique, car dans la perspective structurale on considère que les moments alternatifs observés dans la psychose maniaco-dépressive sont des avatars actifs ou passifs dépendant de la structure mélancolique.

Extraits

[...] Travail de deuil impossible dans la mélancolie, cour circuit dans la manie. Manie = triomphe sur l'objet qui n'apparaît plus comme risquant d'être perdu. Ce MOI triomphe de la perte par Déni. Comme un meurtre psychique de l'objet besoin de personne, fantasme d'auto-suffisance. Carl Abrams : à rapproché le premier mécanisme de deuil et les mécanismes en jeux dans la mélancolie. Perte d'objet dans les 2 cas : Dans la mélancolie : l'hostilité éprouvé à l'égard de l'objet perdu est retourné sur le MOI du sujet qui s'accable d'auto-reproches et d'autres accusations délirantes. [...]

[...] expression symptomatique qui ne veut pas forcement dire que c'est une structure psychotique. Processus mélancolique parfois appelé deuil pathologique. Il s'agit d'un vécu de perte d'objet (réel ou non) dans le deuil et la mélancolie Mais dans la mélancolie, l'hostilité à l'égard de l'objet perdu est retournée sur le MOI du sujet qui s'accable alors d'auto-reproches, délirant. Le MOI vit une régression narcissique très importante qui fait que le MOI devient l'objet de toutes les attentions. MOI = mit en accusation par l'instance critique cad le SURMOI. [...]

[...] Impasse mélancolique peut aboutir au meurtre de l'objet confondu avec le MOI = Suicide. Triomphe final sur l'objet au prix du MOI lui- même. Défenses maniaques : mise en place pour lutter contre la perte et l'effondrement dépressif mélancoliforme De la perte De la dépression sous-jacente Mais elles ne durent pas et font place à des événements dépressifs. Il y a une position intermédiaire du MOI entre le CA et la réalité extérieure et les exigences du SURMOI. Névrose = Conflit entre le CA et le MOI Névrose narcissique = Conflit entre le MOI et le SURMOI Psychose = Conflit entre le MOI et le monde Extérieur Le SURMOI juge le MOI identifié à l'objet par identification par incorporation. [...]

[...] C'est le mécanisme inverse de la projection dans le délire de persécution de la paranoïa. Je suis un misérable = en fait cet objet est misérable Mélancolie : L'identification à l'objet perdu vient à la place du deuil. Le sujet retire l'investissement de l'objet réel mais au lieu de le placer sur d'autres objets externes, ICI il s'y Identifie et le conserve à l'intérieur de lui. Il va avoir une relation passionnée faites de reproches Mais aussi d'une relation exclusive ( symbiotique / fusionnelle Une partie du MOI devient objet par identification de manière à ce que le reproche fait à l'objet soit également fait au MOI propre. [...]

[...] C'est notamment le MOI qui est mit en accusation par l'instance critique qu'est le SURMOI. Lapidation du MOI par le SURMOI. M. Klein : le maniaco-dépressif cad le mélancolique échoue dans le travail de deuil car il n'a pas pu intérioriser des objets internes suffisamment sécures. La dépression infantile fondamentale n'a jamais été dépassée, elle n'a jamais trouvé d'élaboration. Or le travail de deuil normal dans sa double valeur à la fois = - De reconnaissance de la perte - De l'auto-transformation Impliquant alors que l'appui sur l'environnement précoce = insatisfaisant Dans le travail de deuil le sujet se détache de l'objet perdu qui continu à être investi Mais une perte de libido est de nouveau libre et pourra alors être investi dans d'autres objets. [...]