Tout au long de notre vie, nous entretenons des relations avec notre entourage : parents (dès la vie intra-utérine), famille, amis, enseignants, collègues, etc. L'attachement ainsi que la recherche et le besoin d'interactions (affiliation) sont précoces. Ce double processus d'influence de la société sur nous et de nous-mêmes sur la société s'appelle la socialisation.
Cette socialisation est un processus d'apprentissage. Nous apprenons, au contact des autres, mais surtout au contact des différents groupes sociaux auxquels nous appartenons, comment il convient de nous comporter, réagir, penser et ressentir. La socialisation est donc « le mécanisme par lequel une société transmet sa culture, c'est-à-dire son système de valeurs, de normes, de rôles sociaux et de sanctions.
I/ Principes essentiels
II/ Démarches fondamentales
[...] Cette évaluation a pour fonction principale d'attribuer à l'activation ressentie une cause interne ou externe : la nature de l'émotion suscitée est déterminée par le type de stimulus du contexte social auquel l'activation est attribuée. Conclusion L'attachement du bébé a une personne qui s'occupe non seulement de le soigner mais aussi de la cajoler est essentiel. C'est grâce à cela que l'enfant pourra se socialiser et entrer en contact avec autrui. Les nombreuses expériences sur le sujet n'ont fait que souligner ces phénomènes, aussi bien chez l'homme que chez les animaux, notamment les macaques. Bibliographie Bowlby J. (1969). Attachment and loss (vol.1), London, Hogarth Press. Festinger L. [...]
[...] Schachter (1959 ; Schachter et Singer, 1962) tente de montrer d'abord que les individus recherchent la présence d'autrui pour réduire leur anxiété et ensuite pour expliciter leur état d'activation émotionnelle. Pour étudier la réduction de l'anxiété, il demande à des étudiantes de participer à une étude sur les réactions aux chocs électriques douloureux (induction d'anxiété forte), soit qu'elles recevront des chocs électriques de faible intensité (induction d'anxiété faible). Suite à ces explications, elles ont le choix d'attendre le début de l'expérience seules ou en groupe. [...]
[...] Schachter S. et Singer J. Cognitive, social and physiological determinants of emotional states“, Psycholgical Review pp.379-399. [...]
[...] Spitz (1945) nomme syndrome d'hospitalisme cet état d'altération physique profond qui s'installe progressivement chez de très jeunes enfants placés en institution Ce syndrome apparaît chez des enfants privés de soins maternels qualitativement adéquats, durant la première année et surtout pendant les six premiers mois de l'existence : c'est en effet davantage la qualité des soins affectifs que leur quantité qui importe. Cette insuffisance freine la croissance physique mais surtout, elle freine le développement intellectuel. Selon Bowlby (1969), dès la naissance, de manière innée, l'enfant a besoin de contacts sociaux. Dès l'instant où il se trouve un contact (visuel, physique ou affectif) avec la personne qui s'occupe de lui, il se sent en sécurité. Cela le mène à adopter des conduites d'exploration de son environnement. À l'inverse, le manque de contact produit chez lui anxiété, peur, agitation et isolement affectif. [...]
[...] En revanche, dans la même situation, quand le singe est avec la mère-fer uniquement, il ne se réfugie pas sur elle et n'explore pas son environnement. En conclusion, seul l'attachement permet l'indépendance du bébé. La question qui se pose ensuite est de savoir si l'inadaptation induite par le manque d'attachement est récupérable. Il semble que non, puisque lorsque le jeune singe est replacé avec des congénères du même âge que lui mais élevés par leur mère, il ne réagit pas aux stimulations de son espèce. Il n'est pas socialisé et demeure au même stade. [...]
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