Sentiment de honte, émotion socialisante, remise en question, honte des autres, rôle de l'éducation
« C'est bon, tu peux me laisser là... »Là, c'est-à-dire à 200 mètres du collège ! En fait, adolescent, le regard des copains est déterminant, et les parents sont forcément ringards. Cette honte des ados pour les parents est un passage obligé dans la formation de leur personnalité et, en principe, elle s'estompera avec le temps.
[...] Le sentiment de honte : pour qui ? Pourquoi ? ACCEPTER LES DIFFERENCES DES AUTRES SANS LES JUGER, C'EST AUSSI L'UNE DES MEILLEURS FACONS DE S'ACCEPTER SOI-MÊME. C'est bon, tu peux me laisser là . c'est-à-dire à 200 mètres du collège ! En fait, adolescent, le regard des copains est déterminant, et les parents sont forcément ringards. Cette honte des ados pour les parents est un passage obligé dans la formation de leur personnalité et, en principe, elle s'estompera avec le temps. [...]
[...] Ma mère se permettait de le reprendre. J'ai compris qu'à travers lui, c'était de moi dont elle avait honte, comme si elle avait raté mon éducation. Thierry ans, chauffeur-livreur : Pendant des années, je n'ai jamais osé danser. Un soir, je me suis laissé entraîner sur la piste par une amie qui voulait se lancer une valse. Je n'avais jamais valsé de ma vie. Pourtant, personne n'a fait attention à moi et, le plus étonnant, c'est que ma copine a trouvé que je dansais très bien. [...]
[...] Plusieurs règles s'imposent : Éviter les propos dévalorisants. Comme les mauvais comportements ont tendance à nous échapper, il faut porter une attention particulière aux mots utilisés : aux Tu es méchant ou Tu n'es bon à rien on substituera : Tu ne dois pas te comporter comme ça et on donnera des raisons. Bannir toute remarque sur l'apparence physique tu es gros qui ne pourra faire naître que des complexes. Ne pas lésiner sur les encouragements et amener les enfants à accepter leurs erreurs. [...]
[...] Ce sentiment vient souvent se greffer sur une mauvaise image de soi. Parfois, des raisons objectives peuvent être identifiées : on est, par exemple, gêné de la condition d'un proche, de sa manière d'être . L'écrivaine Annie Ernaux a même exploré cette honte. Dans son livre : Une femme elle écrit : Je trouvais ma mère voyante ( . J'avais honte de sa manière brusque de parler et de se comporter, d'autant plus vivement que je sentais que je lui ressemblais. [...]
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