La dimension spirituelle permet, il me semble, d'apprivoiser cette peur que l'on peut avoir de se connaître et de minimiser l'implication émotionnelle éventuelle qui peut survenir au moment de l'expérience. En effet, le sujet peut avoir « peur des conséquences qui résulteraient de la connaissance » et le fait d'adopter une attitude « qui permet un éloignement temporaire du monde conscient » est ce qui permet de « se délivrer de l'esclavage du monde, et de s'intérioriser » (...)
[...] Ce cheminement intérieur nécessite de s'appuyer sur des outils spécifiques, des lectures, des rencontres, des méditations de soi à soi que l'on ne retrouve que dans une démarche de type spirituel et qui tente d'approcher le côté mystérieux de la vie. Par ailleurs, le thérapeute est bien là pour contenir toutes les émergences spirituelles que peuvent vivre certains patients. Il est supposé, en effet, être un individu en voie de réalisation de soi-même et il n'est donc pas étonnant qu'il soit plus perspicace dans la perception d'autrui, qu'il soit capable de pénétrer jusqu'au cœur de l'autre. [...]
[...] Rogers, Le développement de la personne, Dunod Inter Editions, Paris p C.G. Jung, La vie symbolique, Psychologie et vie religieuse, Albin Michel, Paris p A.H. Maslow, Vers une psychologie de l'être, Fayard p C.G. Jung, La vie symbolique, Psychologie et vie religieuse, Albin Michel, Paris p C.G. Jung, La vie symbolique, Psychologie et vie religieuse, Albin Michel, Paris p C.G. Jung, La vie symbolique, Psychologie et vie religieuse, Albin Michel, Paris p.78. A.H. [...]
[...] Grâce à la vie symbolique, les gens . sont beaucoup plus civilisés et créatifs En effet, le thérapeute donne son appui à son patient pour devenir un observateur attentif de son inconscient, affronter l'obscurité de son être et l'approche spirituelle lui permet d'aller encore plus loin en lui donnant la possibilité de percevoir des potentialités qui ne se sont pas encore réalisées Cette confiance mutuelle, cette force conjointe, permet au patient de pouvoir descendre très bas dans son chaos intérieur, de faire l'expérience de son intériorité la plus profonde de se confronter à son côté sombre d'accepter au mieux les rencontres qu'il y fera dans le but de découvrir ce que veut lui dire son âme . [...]
[...] M.A. Descamps, in Méditation et psychothérapie, sous la direction de M. Mantel, Albin Michel, p A.H. Maslow, Vers une psychologie de l'être, Fayard p A.H. Maslow, Vers une psychologie de l'être, Fayard p C.G. Jung, La vie symbolique, Psychologie et vie religieuse, Albin Michel, Paris p C.R. Rogers, Le développement de la personne, Dunod Inter Editions, Paris p C.R. [...]
[...] La spiritualité, et le thérapeute en tant que guide dans cette approche permet, il me semble, d'acquérir cette perception détachée, non engagée délicate, subtile qui favorise une appréhension beaucoup plus pertinente et une compréhension bien plus réelle de ce qui se joue au cours de la psychothérapie. On ne peut se délivrer de l'Ombre si la conscience n'accepte pas de se l'intégrer, c'est-à-dire de comprendre le rôle compensatoire qu'elle a à jouer. C.R. Rogers, Le développement de la personne, Dunod Inter Editions, Paris p C.G. Jung, La vie symbolique, Psychologie et vie religieuse, Albin Michel, Paris p A.H. Maslow, Vers une psychologie de l'être, Fayard p A.H. Maslow, Vers une psychologie de l'être, Fayard p.110. [...]
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