Il existe trois modèles de psychopathologies :
-le modèle organogénétique : la cause de la psychopathologie est à chercher dans l'organisme. Il est aussi appelé anatomo-comportemental. Ce modèle est emprunté à la médecine : il constitue le paradigme de
l'orientation naturaliste. Il consiste à mettre en rapport un trouble mental (repéré à partir de ses manifestations : conduite et comportement) avec une atteinte organique (exemple : un type de lésions cérébrales). Tous les courants psychiatriques s'en remettent à l'explication anatomique au organique du modèle médical pour l'explication en dernière instance. [Il existe des pathologies pour lesquels la lésion joue un rôle déterminant : par exemple l'inflammation des méninges entraîne une démence / autre exemple : maladie d'Alzheimer...] C'est à ce modèle que l'on doit l'invention du premier neuroleptique, le Largactil, en 1952 par Pierre Deniker et Jean Delay, mais on lui doit aussi la découverte de l'efficacité du lithium dans la régulation de l'humeur dans le traitement des psychoses maniacodépressives.
La limite de ce modèle réside dans la généralisation du préjugé biologique, car en effet, selon ce courant, les manifestations psychologiques résulteraient nécessairement d'une détermination biologique.
-Le modèle psychogénétique : par opposition au modèle organogénétique, l'origine du trouble doit être cherchée dans un accident du psychisme ou de son évolution. Ce modèle semble bien introduire l'idée d'une causalité d'ordre psychique en situant la lésion n'ont pas directement dans l'organisme mais au niveau de l'appareil psychique. Seulement, la lésion psychique est elle-même attribuée aux conséquences d'une lésion organique dont elle explique seulement la variabilité des effets d'un individu à l'autre.
-Le modèle sociologique : (ou psychosociologique), pose la maladie mentale comme le résultat d'une perturbation de la relation notre monde. Toute crise ou dysfonctionnement social serait susceptible d'entraîner des troubles pathologiques. Ceci entraîne l'idée que toute réparation psychologique passe par une remise en cause un changement des liens sociaux dominants. (...)
[...] Ce modèle semble bien introduire l'idée d'une causalité d'ordre psychique en situant la lésion n'ont pas directement dans l'organisme mais au niveau de l'appareil psychique. Seulement, la lésion psychique est ellemême attribuée aux conséquences d'une lésion organique dont elle explique seulement la variabilité des effets d'un individu à l'autre. -Le modèle sociologique : (ou psychosociologique), pose la maladie mentale comme le résultat d'une perturbation de la relation notre monde. Toute crise ou dysfonctionnement social serait susceptible d'entraîner des troubles pathologiques. Ceci entraîne l'idée que toute réparation psychologique passe par une remise en cause un changement des liens sociaux dominants. [...]
[...] Sa contribution à la psychologie générale est celle de la psychologie de la conduite ; son apport majeur à la psychopathologie réside dans la psychasthénie (Dérèglement fonctionnel de la personnalité, qui se traduit par une difficulté et une appréhension à agir, avec une conscience douloureuse du trouble) . Personnage original, il a servi de modèle à Hergé pour le professeur Tournesol. D'abord philosophe puis médecin avant de se tourner vers la psychologie, il est souvent présenté comme l'adversaire de Freud, il revendique contre ce dernier la découverte des fondements de la psychanalyse. [...]
[...] -Le modèle psychophénoménologique : issu de la philosophie, il met l'accent sur la question du sens et l'exigence de compréhension des faits cliniques : c'est le paradigme de l'orientation humaniste. Le fait clinique est inclus dans un ordre purement humain. On s'intéresse au vécu du monde par un sujet à partir de la signification de la situation clinique elle-même. On retrouve les notions et les concepts de sympathie, d'empathie, d'authenticité, de tolérance, de bienveillance, de neutralité, de non directivité, de prise de conscience, et même d'identification. [...]
[...] Ce dernier utilise l'hypnose pour étudier l'hystérie, mais Bernheim considère que c'est la suggestion qui opère, au point de ne pas distinguer hypnose suggestion. Il en conclut que les phénomènes physiques observables dans l'hypnose sont des phénomènes psychologiques, et donc que Charcot crée artificiellement les grandes hystéries qu'il prétend étudier. La revue propose aussi une première distinction entre psychologie expérimentale et psychologie clinique. Cette distinction ne repose pas sur le dispositif expérimental et l'hypnose. Elle caractérise la psychologie expérimentale comme mathématique de la psychologie, il affirme que la psychologie clinique ne tente pas de schématiser mais d'individualiser. [...]
[...] Les modèles explicatifs en psychopathologie Il existe trois modèles de psychopathologies : -le modèle organogénétique : la cause de la psychopathologie est à chercher dans l'organisme. Il est aussi appelé anatomo-comportemental. Ce modèle est emprunté à la médecine : il constitue le paradigme de l'orientation naturaliste. Il consiste à mettre en rapport un trouble mental (repéré à partir de ses manifestations : conduite et comportement) avec une atteinte organique (exemple : un type de lésions cérébrales). Tous les courants psychiatriques s'en remettent à l'explication anatomique au organique du modèle médical pour l'explication en dernière instance. [...]
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