Il s'agit d'une introduction à la méthodologie clinique, permettant de mettre en application la psychologie clinique.
[...] Pour lui, tout doit tourner autour des services ouverts. Ces derniers servent de dépistage et donc la plupart des psychiatres vont admettre que la frontière entre différencier quelqu'un qui a des troubles psychiques et quelqu'un qui a commis un crime et qui est psychopathe n'est pas si nette que ça. Les conditions de l'expertise vont être déplorables à l'époque. Cela va prendre du temps pour retrouver des infirmiers, des psychologues, des assistantes sociales . Pussin et l'infirmerie JEAN-BAPTISTE PUSSIN était un surveillant à l'asile de Bicêtre puis à la Salpétrière. [...]
[...] Pinel, c'est lui le père de ce qu'on va appeler la médecine mentale. De ce qu'on appellera par la suite la démarche clinique médicale concernant la folie. C'est la première fois que ce mot là apparait. Quand on parle de clinique il ne faut pas oublier qu'il s'agit de parole. Il s'agit de partir de symptômes, entendu ici comme ce qui se présente avec les la maladie, pour arriver à la possibilité d'établir un certain nombre de tableaux cliniques précis. Là encore cette notion est nouvelle pour l'époque. [...]
[...] La monomanie va rester pendant longtemps une façon de catégoriser la folie. Beaucoup vont théoriser à partir de cette idée-là. Georget va penser que la monomanie peut permettre d'expliquer la folie au niveau médico-légal : il va expliquer que si telle ou telle personne se retrouve tout le temps à voler, a mis le feu dans son habitation, a tué quelqu'un parce qu'il était amoureux, etc. il va utiliser ce terme pour expliquer les actes de certains dans les procès criminels. [...]
[...] En tant que psychologue (et stagiaire) on sera un sujet supposé savoir. La patient ne sait pas ce qu'on sait mais il suppose qu'on sait comment faire pour aller mieux (mais on en sait rien du tout). On sait quelque chose : on sait qu'on ne sait pas. Quelle doit être l'attitude du psychologue en PC (neutre ou bienveillante) ? [ROGERS] On ne peut pas être neutre, on part de ce qu'on ressent et ce qu'on pense. Quant à bienveillant, ça passe déjà par être à l'écoute. [...]
[...] Il va diriger la chaire d'anatomo-pathologie à la faculté. Il va inventer la méthode anatomo-pathologique : il va étudier les symptômes lors de la maladie puis il va chercher les lésions liées à la maladie et aux symptômes lors d'autopsies. Il reste dans des travaux au niveau de la localisation cérébrale et il vient affirmer qu'il y aurait différentes régions cérébrales avec des zones et des fonctions différenciées : le cerveau n'est pas homogène et il y a des zones qui ont des fonctions bien précises. [...]
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