Sciences humaines et arts, psychopathologie de l'adulte, sémiologie, névroses, psychoses, William Cullen, OEdipe
Le terme névrose a été individualisé par un écossé William Cullen en 1770, et il a défini la névrose comme une pathologie du comportement sans lien avec une quelconque lésion organique. Pour lui il n'y a pas d'emblée une altération organique qui serait à l'origine de la maladie. Lorsqu'on parle de la névrose il dira que si quelqu'un a mal quelque part et qu'il commence a pété les plombs, cela ne rentre pas dans la catégorie des névroses. La personnalité est altérée partiellement.
[...] Hostilité envers le père qui considère comme le rival, progressivement intervient quelqu'un qui est extérieur entre la relation qui existait entre l'enfant et la mère et cela va faire l'objet d'un conflit, On le tue ou on ne le tue pas ? risque de castration. On renonce alors au projet et on s'identifie au père. Cela veut dire que parce qu'il s'est identifié au père et est resté nostalgique, et après de temps en temps il y a la régression. Tentative de résolution du complexe d'Œdipe chez le névrosé. Donc le névrosé soit c'est résolu ou il y a une tentative de résolution. [...]
[...] Il faut prendre compte de la fréquence, de l'intensité et du contexte du délire. Le premier mécanisme utilisé par le psychotique est le déni de la réalité, le psychotique est en mal d'Œdipe. Si on voit les choses du côté des mobilités d'hospitalisation, ce sera une demande d'hospitalisation à la demande d'un tiers. On ne peut pas dire qu'un psychotique vient en hospitalisation libre. Si le psychotique a un moment de lucidité et qu'il demande une prise en charge, est-ce que la trajectoire qu'il va utiliser défini vraiment le diagnostic ? [...]
[...] Si le rapport à la réalité est altéré, chez le psychotique, cependant il construit une autre forme de rapport à la réalité, la tentative de reconstruction d'un autre rapport, à travers le délire nouvelle réalité du sujet psychotique) il adhère à son délire et cela devient sa réalité. Le délire va être le symptôme pathognomonique de la psychose. Mais tout délire ne signe pas forcément la présence d'une psychose, il y a forcément un délire dans la psychose, mais un délire ne vient pas forcément de la psychose. Un sujet peut délirer sans être psychotique. [...]
[...] Le névrosé est conscient de la réalité, il est conscient de sa maladie, de son état de morbidité, il sait qu'il est malade, mais il n'a pas conscience de la cause de la maladie, des aspects étiopathogéniques, des mécanismes de la pathogénie. On n'a pas de lésions organique, un ancrage à la réalité et il a conscience de son état. On a aussi le symptôme qui le perturbe, le symptôme clé chez le névrosé c'est l'angoisse. Ce qui attirera notre attention c'est l'angoisse, le symptôme pathognomonique. L'angoisse est la toile de fond de toutes les névroses. [...]
[...] Psychopathologie de l'adulte - Sémiologie - Névroses et psychoses. Le terme névrose a été individualisé par un écossé William Cullen en 1770, et il a défini la névrose comme une pathologie du comportement sans lien avec une quelconque lésion organique. Pour lui il n'y a pas d'emblée une altération organique qui serait à l'origine de la maladie. Lorsqu'on parle de la névrose il dira que si quelqu'un a mal quelque part et qu'il commence a pété les plombs, cela ne rentre pas dans la catégorie des névroses. [...]
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