Exposé de Psychologie consacré aux états dépressifs.
[...] Il y a une altération progressive de l'état de détresse dans lequel se trouve le malade. Elles ne sont pas toujours directement exprimées, mais la tentative de suicide est le risque majeur de la dépression. Il y a deux types de dépressions qui sont les suivants : La dépression psychotique ou mélancolique ; La dépression névrotique ou réactionnelle. II. La Mélancolie : La mélancolie est l'état dépressif le plus sévère qui constitue une urgence psychiatrique (traitement rapidement instauré et surveillance étroite en raison du risque suicidaire). [...]
[...] Il y a une altération progressive de l'état de détresse dans lequel se trouve le malade. Elles ne sont pas toujours directement exprimées, mais la tentative de suicide est le risque majeur de la dépression. Il y a deux types de dépressions qui sont les suivants : ( ) Plan : I. Définition et sémiologie de la dépression : II. La Mélancolie : A. Etude clinique : A.1. Début : A.2. Période d'état : III. Modalités du suicide du mélancolique : IV. Traitement : V. La dépression névrotique : A. [...]
[...] Le malade est concentrée sur sa douleur et peu accroché à l'ambiance, à l'environnement. On note une bradypsychie (lenteur de l'idétion, des processus intellectuels). La conversation est malaisée (culpabilité incurable). L'activité psychomotrice est ralentie avec inertie nette. Le malade est isolé, sans activité, sans consommation avec le monde extérieur. Un mutisme quasi-complet. Un état de stupeur. Troubles somatiques : Insomnie précoce et durable surtout la deuxième moitié de la nuit. Il y a des troubles digestifs (anorexie, constipation, refus d'aliment). Les céphalées sont fréquentes avec tendance à l'hypotension. L'examen neurologique est normal. B. [...]
[...] Les idées suicidaires résultent de tous ces troubles dépressifs qui sont douloureusement ressentis par le malade. Dans la dépression névrotique, le suicide représente surtout une fonction d'appel à l'autre, contrairement au mélancolique qui considère la mort comme seul remède possible. La raison pour laquelle, il ne faut pas négliger la demande affective du malade, ni minimiser sa conduite suicidaire, car cette attitude pourrait être la cause d'une récidive beaucoup plus dangereuse de la part du malade. Les principales caractéristiques cliniques de la dépression névrotique sont donc les suivantes : La dépression est peu intense, variable, avec une recrudescence vespérale ; Les facteurs réactionnels sont toujours présents ; La dépression est en continuité avec la personnalité antérieure du sujet ; Le malade exprime une grande demande d'appui, de réconfort et de la compréhension ; il a besoin de l'autre. [...]
[...] Traitement : Antidépresseurs imipraminiques (Tofranil, Anafranil, Laroxyl) : qui sont utilisés par voie parentérale ; efficace dans la majorité des cas au bout d'une quinzaine de jours ; Neuroleptiques sédatifs (Nozinan, Largactil par exemple), afin d'agir également sur l'anxiété et les troubles du sommeil. Ce traitement commence par des doses initialement élévées, ensuite réduites, puis poursuivies comme doses d'entretien pendant plusieurs semaines après la fin de l'accès. Les électrochocs à raison de six à neuf séances (trois électrochocs par semaines). La psychothérapie est indispensable. [...]
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