Dialectique individu /société : l'idée est de dépasser cette dialectique, on étudie le lien entre les deux, on part de ce prédisposé l'individu et la société. C'est une façon de penser ; la réalité ne s'arrête pas à l'individu, les variables, les
déterminants des phénomènes vont bien au-delà des individus.
Ex : les évaluations d'un groupe sont fonction des normes de ce groupe (cf expérience du nombre de lentilles dans une bouteille) le produit du groupe influence chacun Autre ex : les travaux de Milgram, la soumission peut varier de 0 à 92% selon la situation.
L'individu n'est pas toujours un objet d'études passe-partout ; la réalité psychique, qui explique les attitudes, est à la fois dans l'individu et la société.
Cours de 55 pages
[...] Le paradigme de l'auto- présentation se rapporte à une question d'estime de soi ou celui qui corrige donne un score d'estime de soi. N.Dubois fait la même chose avec les enfants et avec la question d'internalité. Ils doivent donc remplir un questionnaire sans contrainte, elle calcule un score. Puis, elle revient vers les enfants et leur demande de remplir le même questionnaire en leur disant répond comme si tu voulais te faire bien voir de la maîtresse là, les enfants choisissent les items de cause interne. [...]
[...] Ainsi, au siècle dernier, Nietzsche (ed. française 1968, p163) employa-t-il l'expression "d'erreur fondamentale". Cette analyse en terme d'erreur, de biais, reprise ensuite par Heider (1944, p361) puis par Ross (1977), fut cependant remise en cause dans les années 1980, avec l'introduction du concept de norme d'internalité ; d'abord par Jellisson et Green (1981) pour la causalité des renforcements, puis par Beauvois (1984), à la fois en matière d'explication des conduites et d'explication des renforcements. Cette surestimation du poids de l'acteur serait ainsi la conséquence d'une valorisation sociale des explications internes. [...]
[...] Cette personne est à l'origine de ses blessures car, si elle n'avait pas été là, elle n'aurait pas été blessée, mais elle n'est en aucun cas la cause de l'attentat. On supposé que quelqu'un puisse être à l'origine de ce qui lui arrive, sans en être la cause. Souvent, on fait la confusion, ce qui explique que pour les victimes on ait du mal à supposer qu'ils ne peuvent pas ne pas être à l'origine de ce qui leur arrive. Théorie : l'origine est la personne à qui un événement arrive, le fait de rabattre la cause sur l'origine (confusion, mélange) serait un besoin social. [...]
[...] Il peut aussi y avoir des processus motivationnels. On estime que plus le temps passe plus on a à cœur de protéger notre estime de soi. Application : les perspectives appliquées : Quid des décisions de justice ? - va t-on juger un criminel différemment si on diffère son jugement dans le temps ? : plus le délai est important (entre le crime et le jugement), moins l'accusé est jugé responsable. En corollaire, plus l'attribution devient externe. Donc, un accusé qui est jugé très vite peut craindre un jugement très sévère. [...]
[...] Binet (1910) je mesure l'âge mental et non pas le QI, lequel n'est pas une donnée innée Ses travaux ont été exportés aux USA où il y avait encore une idéologie héréditariste concernant l'intelligence, c'est-à-dire que les capacités intellectuelles seraient fixées. Les USA trouvent ces tests intéressants et les utilisent pour dépister les déficients intellectuels afin de leur confier des tâches subalternes et de les empêcher de se reproduire. Les tests Binet furent proposés à une large population, principalement aux émigrés. Sachant que ces tests sont très sensibles à la culture, la plupart échouaient ce qui fournissait une excuse pour les renvoyer chez eux. [...]
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