Ce document est un cours complet et entièrement rédigé de 80 pages portant sur la Psychologie sociale : cognition sociale et relations entre groupes. Il contient également des références bibliographiques pour approfondir les connaissances.
I. Relation entre groupes
1. Approches psychodynamiques
1.1. Personnalité autoritaire
1.2 Dogmatisme et systèmes de croyances
1.3 Hypothèse de la frustration agression
1.4 Déprivation relative
2. Interdépendance fonctionnelle : compétition et coopération
2.1 Compétition et conflits entre groupes
2.1.1 Exploration expérimentale et le modèle de Sherif
2.1.2 Conflit entre groupes et dynamiques intragroupes
2.2 Insuffisance de l'approche fonctionnelle
4. Théorie de l'Identité sociale
4.1 paradigme des "groupes minimaux"
4.2 Explications de la discrimination
4.3 Application "macro-sociale" de la théorie de l'Identité sociale
5. Réduction des conflits
II. Stéréotypes
2.1 Approches descriptives
2.2 Catégorisation et stéréotypes
2.3 Fonctions des stéréotypes
2.4 Stéréotypes et attributions de causalité
2.5 Stéréotypes et homogénéité
2.6 Stéréotypes et comportement envers les individus
[...] Paradoxalement, une solution pourrait être de rendre plus saillante l'appartenance groupale lors du contact, et non moins. Ceci afin que les participants se voient réciproquement comme représentatifs de leur propre groupe, et non plus comme des "exceptions à la règle" (Pettigrew 1979). Bien que cette idée puisse paraître surprenante, certaines constatations la renforcent. Ainsi, Wilder (1984)(6.5) a réalisé une expérience où il faisait varier la “typicalité” du membre de l'out-group lors d'une rencontre intergroupe. Dans certaines conditions, le membre d'un out-group (un collège rival) était présenté comme correspondant au stéréotype des sujets concernant ce collège. [...]
[...] Les sujets reçoivent des informations concernant 15 membres de chacun des deux groupes. Une première information concerne l'occupation de ces membres: soit ils travaillent dans la ville, soit ils élèvent les enfants. Pour la moitié des sujets Orinthiens sont des travailleurs et 3 sont des éducateurs, tandis que 3 Ackmiens sont des travailleurs et 12 des éducateurs; pour l'autre moitié, les proportions sont renversées. En outre, les 30 extraterrestres sont également décrits chacun par trois traits: un trait qui appartient au stéréotype "masculin" correspondant à la fonction de "travailleur à l'extérieur" (aventureux, logique, déterminé . [...]
[...] De tels résultats furent retrouvés dans de nombreuses études. Les exceptions à cette tendance générale concernent des comportements plus intimes (amitié proche ou mariage potentiels): dans de telles situations, la race semble l'emporter sur les croyances somme critère de choix. Or, il s'agit là ce comportements plus susceptibles d'être sujets à des 10 contraintes normatives de groupe et, selon Brown et Turner (1981)(6.1), l'importance de la similitude de croyance révélée par ces expériences ne montrerait pas que Rokeach a développé une théorie adéquate du préjudice ethnique, mais bien que cette similitude est effectivement un déterminant de l'attraction interpersonnelle (il s'agirait plus de situations de rencontres interpersonnelles qu'intergroupes). [...]
[...] Les stéréotypes Les "Eagles" et les "Rattlers" de la recherche de Sherif et al. (1961) ne se sont pas contenté de se détester et de se combattre, ils ont aussi développé des conceptions de leur groupe et de l'autre groupe. Les membres de l'"in-group" étaient vus comme courageux, forts et amicaux, tandis que ceux de l'autre groupe étaient considérés comme des pleutres, des escrocs, des sales types. De telles croyances sont des stéréotypes, dans la mesure où nous définissons les stéréotypes comme une conception partagée du caractère d'un groupe: "Les stéréotypes . [...]
[...] Ces trois conditions différaient par le mode de désignation du groupe à récompenser: ce choix se faisait soit au hasard, soit par une décision arbitraire de l'expérimentateur, soit par le vote d'un seul des deux groupes (pour des raisons de temps). Dans une condition contrôle, aucun des sujets ne recevait de récompense. Après que les appareils de radio aient été distribués, on demandait aux sujets de formuler leurs impressions sur les autres personnes présentes au moyen d'échelles de jugement. Enfin, ils étaient amenés à choisir les personnes avec qui ils souhaiteraient travailler ultérieurement. Dans la condition contrôle, ni les choix sociométriques ni les échelles de jugement ne traduisent de biais in-group. [...]
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