Cours de Psychologie consacré à la névrose hystérique.
[...] Le patient hystérique tombe sans se faire mal. Fréquence de manifestations toniques ou convulsives, des gémissements, de contorsions ou de gesticulations de durée de un quart d'heure environ et se fait par la reprise progressive de la conscience. Le diagnostic se distingue d'une crise d'épilepsie par les éléments suivants : -Absence de chute brutale et traumatique ; -durée prolongée de plusieurs minutes ; -absence de miction involontaire ; -pas de manifestations typiques cliniques ; -l'EGG ne montre pas de traces de comitialité a.2 les crises syncopales : Le patient sent venir le malaise.il ne se blesse pas en tombant, la conscience n'est pas complément abolie et le patient se souvient de la crise. [...]
[...] *les troubles sensitifs : -des anesthésies répartition topographique variable. -des troubles de la sensibilité subjective, avec des douleurs spontanées très fréquentes (céphalées, rachialgies et des précordialgies) Les troubles sensoriels : Rétrécissement concentrique du champ visuel, la diplopie monoculaire, micropsie ou macropsie (perception des objets avec des formes réduites ou amplifiées) *les troubles viscéraux : Contractures intéressant le tube digestif avec vomissements ; l'appareil respiratoire avec dyspnée ou toux incoercible ; l'appareil urogénital avec vaginisme. B.-les manifestations Associés ou alternés aux symptômes de conversion. [...]
[...] La névrose hystérique est caractérisée par : -L'existence de symptômes d'expression somatique, qui sont liés à l'existence de causes psychologiques inconscientes ; -Une personnalité marquée par la suggestibilité, la psychoplasticité, la tendance mythomaniaque et l'inauthenticité apparente ; -Une évolution discontinue avec apparition de manifestations symptomatiques paroxystiques ou plus durables. -Un diagnostic parfois difficile avec d'authentiques affections organiques. Névrose hystérique I. Introduction La névrose hystérique représente l'état névrotique le plus fréquent. On rencontre l'hystérie dans les deux sexes, avec une fréquence plus grande dans le sexe féminin. [...]
[...] S'il est très intense, peut même réaliser un état de coma hystérique. On peut retrouver des états de somnambulisme hystérique, surtout chez le sujet jeune amnésique et des fugues qui revêtent un caractère utilitaire. III. La personnalité hystérique : Les traits de personnalité hystérique traduisent essentiellement l'inconsistance du moi. Le sujet doute de sa propre personnalité et a besoin d'être rassuré par l'entourage. C'est une quête affective. a-la suggestibilité : c'est une grande dépendance vis-à-vis de l'interlocuteur, particulièrement au cours de la relation thérapeutique, l'hystérique est influençable et versatile selon la nature de son interlocuteur. [...]
[...] Elle permet l'isolement provisoire du patient de son entourage familial. On utilise de préférence des tranquillisants contre l'angoisse et les manifestations paroxystiques. Des tranquillisants anxiolytiques, comme le Tranxène, le Seresta, le Librium. Eviter de prescrire les sédatifs forts pour ne pas accroitre la symptomatologie. Les antidépresseurs dans les phases dépressives. Les antidépresseurs sédatifs lorsque l'anxiété prédomine (Laroxyl). Les antidépresseurs stimulants en cas d'asthénie (le Tofranil, l'Anafranil). Ces médicaments favorisent l'instauration de la relation psychothérapique). [...]
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