Concept de soi : Composante qui renvoie à l'ensemble des connaissances et des croyances que l'on possède à propos de soi même. (réponses aux questions "qui suis-je ?", traits de personnalité, etc.)
Les travaux sur l'effet de référence à soi ont émergés en psychologie sociale à la fin des années 70, dans le courant de la cognition sociale. Le courant de la cognition sociale se situe à l'articulation de la psychologie sociale et de la psychologie cognitive (...)
[...] C'est-à-dire que l'encodage en référence à soi permettrait un traitement plus profond que le traitement systématique, produirait une trace plus élaborée en mémoire. De nombreux travaux ont confirmé cet effet et ont entendu sa portée. ROGERS et AL en 1977 le retrouve avec une tache de reconnaissance. Plusieurs travaux l'ont comparé à une condition de référence à autrui. Les résultats montrent là encore une supériorité de la référence à soi. ROGERS et ROGERS en 1979 montrent que cet effet s'accentue avec l'âge. [...]
[...] Et cela au même titre que d'autres structures cognitives. Considérer le soi comme une structure cognitive suppose que les éléments qui le constitue, c'est-à-dire les représentations liées à soi, répondent à un certain nombre de caractéristiques : - Cela implique que les connaissances liées à soi soient interconnectées en mémoire - Cela implique que cette structure cognitive influence le traitement des informations, et notamment des informations liées à soi. Pour ROGERS, en 1981, si le soi est une structure cognitive, alors elle devrait, comme toute structure cognitive : - Aider à interpréter un stimulus ambigu - Diriger l'attention sur certains aspects de l'environnement plutôt que sur d'autres - Modifier l'information entrante pour faciliter son rappel Pour résumer, démontrer que le soi est une structure cognitive revenait pour ces chercheurs à démontrer qu'elle était susceptible d'influencer l'intérprétation, l'attention, le rappel, l'encodage des informations liées à soi. [...]
[...] Ce mot rime t il avec train ? - Une question qui suscite un traitement sémantique de niveau le plus profond. Ce mot pourrait il être inclus dans la phrase suivante ? Dans un deuxième temps on demande aux sujets de réaliser une tâche de reconnaissance (parmi pleins de mots il doivent reconnaître les mots qu'ils ont vus, entendus.) Il s'agissait d'une tâche de mémoire incidente puisque les sujets n'étaient pas au courant avant l'expérience qu'ils devraient rappeler les mots après. [...]
[...] Il y a ensuite un test de reconnaissance incidente (VD). Quand on compare les jugements sur soi et les jugements sur autrui, l'effet de référence à soi apparaît uniquement lorsque le sujet doit produire des jugements pour lesquels il possède plus d'informations à propos de lui-même qu'à propos d'autrui. Hors, les jugements évaluatifs nécessitent un examen assez profond des informations stockées en mémoire alors que les jugements factuels nécessitent simplement de récupérer une information déjà stockée en mémoire. Les réponses sont assez évidentes. [...]
[...] Pour se rappeler du mot on peut aussi s'être rappelé des souvenirs qui sont venus en mémoire. Explication en terme de processus organisationnel Selon cette explication, le soi est conçu comme une structure bien organisée comprenant différentes catégories et dans laquelle toute nouvelle information peut être catégorisée et intégrer. Au moment de l'encodage, ces catégories serviraient à organiser l'information en mémoire. Au moment du rappel, elles serviraient d'indices pour retrouver les informations présentées. Genre du tiroir. Dynamique Ca peut rentrer dedans Explication en terme de prototypes Certains auteurs considèrent le soi comme une structure qui possèderait les propriétés d'un prototype, ou encore d'un schéma. [...]
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