Machinité, informatique évolutionniste, embryogénèse, animaux préhistoriques, Evolution
Etrange destin l'animalité au 20 eme siècle ! Evacuée par les spécialistes des animaux qui la considéraient comme une notion plutôt métaphysique, en out cas peu utile, elle réapparaît par la fenêtre de la robotique autonome et de l'informatique évolutionniste. Peut-on parler de « machinité comme on a parlé d'animalité ? Oui, si dans les deux cas, on estime qu'il s'agit de mécanisme par rapport à l'homme, dans son fonctionnement comme dans ses buts. Non, si l'animalité demeure ce d'où s'est extirpé l'humain, la « machinalité » représentant plutôt ce vers quoi il craint de se diriger. Nonobstant cette différence essentielle, la machinalité et l'animalité présentent la remarquable particularité de renvoyer à des créature génératrice de sens pour l'homme.
[...] Les pratiques artistiques de l'animalité Etrange destin l'animalité au 20 eme siècle ! Evacuée par les spécialistes des animaux qui la considéraient comme une notion plutôt métaphysique, en out cas peu utile, elle réapparaît par la fenêtre de la robotique autonome et de l'informatique évolutionniste. Peut-on parler de machinité comme on a parlé d'animalité ? Oui, si dans les deux cas, on estime qu'il s'agit de mécanisme par rapport à l'homme, dans son fonctionnement comme dans ses buts. Non, si l'animalité demeure ce d'où s'est extirpé l'humain, la machinalité représentant plutôt ce vers quoi il craint de se diriger. [...]
[...] Pour la première fois dans l'histoire de l'art, l'objectif n'est pas plus de reproduire l'animal que de reproduire la reproduction et de générer des populations en constante évolution. Sans remonter aux détails d'une histoire d'une fascinante richesse, des artistes comme Louis Bec, William Latham ou Karl Sims se sont engagés résolument dans des directions encore inédites et d'une rare pertinence pour notre propos. Artiste britannique, William Latham, a créé ce qu'il nomme des fantôme de sculpture. Il s'agit d'images d'objet inexistant sur lesquels il travail et qui se transforment rapidement en une zoologie virtuelle basée sur la mutation et la sélection naturelle. [...]
[...] Les formes ainsi élaborées s'appuient sur des règles de naissance de croissance et de mort pour évoluer ? Latham qui se définit comme jardinier des monde qu'il crée, préfère chercher les principes des formes qu'il génère ainsi plutôt que de multiplier les formes à la suite de nombreux exercices sans cesse réitéré. Louis Bec, artiste-zoosystémien français, imagine quant à lui les condition d'existance d'étonnants calamars qu'il recrée depuis plusieurs années. Mais l'image l'intéresse moins que leur embryogénèse. S'appuyant sur une langue riche et baroque, il n'est pas surprenant que ses créatures habitent son langage autant que les espaces siliconés de ses ordinateurs. [...]
[...] Le paléontologue Stephen Gould reconnaît que les animaux préhistoriques exhumés dans les très riches schiste de Brugess renvoient à une fonctionnalité que nous reconstruisons très difficilement peut-on parler d'une coévolution de l'animalité, de l'humain et de son imagination vis à vis du vivant ? Les limites de cette coévolution épousent-elles les limites de l'Evolution et les prisons de son imagination constitutnt-elles une autre façon de lier l'humain à l'animalité ? La proximité de l'homme et de l'animal n'est pas purement intellectuelle. Créature corporelles, les unes et les autres partagent aussi la souffrance, une caractéristique qui les éloignent déjà de toute machinité qui voudrait les saisir au plus intime d'elles-mêmes. [...]
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