Le XVIII : siècle des Lumières, riches au niveau de la transformation de la société, des pensées. C'est en quelque sorte aussi le siècle de sortie des religions, qui s'est par la suite approfondi. On peut considérer, que la tendance très forte de l'humanité jusqu'au XVIII a été de se penser elle-même en se référant systématiquement à un ordre non humain. On ne peut dire cela qu'à partir de traces d'archives seulement. L'ordre non humain correspond aux ancêtres, aux divinités, aux esprits…
[...] La manière de penser la folie n'est pas la même dans un monde où l'on estime se référer qu'à l'ordre non humain que dans l'ordre humain. La folie est interprétée comme des manifestations de cet ordre non humain. Par EX : au Moyen-Age on va parler de possession et il y a la mise en place de rituels de dépossession. Cette manière de penser les troubles psychiques est toujours à l'œuvre dans certaines traditions. On va en occident à partir du XVIIIème siècle à considérer la folie différemment. [...]
[...] Ils devaient selon lui être désenchainés. Les fous sont aussi des êtres humains. Il est possible d'entrer en relation avec ces personnes, il y a alors la mise en place d'une psychothérapie. C'est un homme des Lumières dans un second sens où pour expliquer ces troubles il ne va pas faire appel à un ordre non humain. On trouve dans ses écrits l'idée que ces personnes sont emportées par quelque chose en elles et sur laquelle elles n'ont pas d'emprise. [...]
[...] Et l'homme va construire une conscience claire de lui-même. Mais au cours de ce siècle, il y a un paradoxe qui se met en place, Pinel, Marx, Freud Sont des héritiers du XVIIIème siècle mais ils vont pourtant arriver à la notion que l'homme n'est pas totalement libre puisque sa conscience est déterminée par son inconscient. Il y a des choses qui lui échappent. De plus, la société de classe ne peut rendre l'homme libre, la liberté de conscience et la conscience que l'on a de nous dépendent de la classe sociale dans laquelle on appartient. [...]
[...] Quelle est la place de l'inconscient dans l'évolution de la culture ? Introduction à la psychanalyse de Freud, se livre a été écrit comme une synthèse de ces recherches. Il y a une volonté pédagogique. Par rapport à l'examen, les références à ce livre sont appréciées. Histoire de la découverte de la notion d'inconscient, d'Ellenberger (lecture conseillée) ( travail historique sur la notion d'inconscient et sur son apparition dans la culture occidentale. INTRODUCTION Quelle est la place de la notion d'inconscient dans notre culture ? [...]
[...] Les progrès incroyables de la science nous ont donné l'idée que si l'on applique la science à la société on arriverait de mieux en mieux à la maitriser. C'est une tendance très importante en occident. - Il y a dans l'homme quelque chose qui lui échappe. La pleine conscience de soi ne nous est pas accessible. Ainsi, maitriser notre destin (en tant qu'espèce) est impossible, car il y a toujours une part que l'on ne connait pas. La psychanalyse optera plutôt pour la deuxième tendance. La psychanalyse est une idée désagréable, et qui expliquerait peut-être que l'on ait des charges agressives : comme celles portées par Onfray. [...]
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