Freud introduit des stades pré-génitaux, où le mode d'organisation sexuel est dégagé de la génitalité, et où il existe d'autres zones érogènes.
La différenciation des sexes pour Freud: il n'y a pas de masculin ou de féminin à l'état pur, l'enfant est au départ bisexuel. Bien que l'enfant connaisse la différence anatomique dès un âge très jeune, il ne peut accéder à cette différence que vers 2-3 ans.
Les différences de sexes se font en référence au phallus, celui qui l'a et celui qui ne l'a pas. Le phallus est un représentant symbolique de complétude et de puissance. La castration du garçon et de la fille sont différents.
[...] Modalité relationnelle selon Lacan : chier, se faire chier, faire chier l'autre L'enfant construit une équivalence : excréments cadeau (don à la mère) argent (tempérament radin/dépensier, généreux ou égoïste) enfant (naissance possible par l'anus) phallus. Stade phallique : Il est caractérisé par l'unification des pulsions partielles sous le prima des organes génitaux. L'enfant, garçon ou fille, ne connait qu'un seul organe génital : le phallus (vu comme symbolique, pas de rapport avec le pénis à l'âge adulte). L'opposition des sexes est équivalente à l'opposition phallique/châtré. Cette découverte amène l'enfant à souligner la différence homme/femme. Le stade phallique est associé au complexe d'Oedipe, qui est différent pour le garçon et la fille. [...]
[...] On a aussi un versant négatif, où le garçon a une attitude de tendresse amoureuse à l'égard du père et une hostilité jalouse à l'égard de la mère. On voit qu'au départ l'enfant a des positions à la fois masculines et féminines : bisexualité infantile. Pour résoudre ce complexe, l'enfant doit abandonner les sentiments amoureux à l'égard de la mère, car cela est incestueux. Il le fera sous la menace de la castration. L'investissement amoureux se transforme alors en identification. Parallèlement, l'enfant va s'identifier au père, qui incarne l'interdit de l'inceste. [...]
[...] La différence des sexes commence par une blessure narcissique liée à la privation phallique. Les trois temps de l'Œdipe pour Lacan Le désir de la mère. L_enfant veut compléter sa mère, être tout pour elle. Il veut incarner le phallus de sa mère (=>relations duelles, symbiose . ) Il fait tout pour lui plaire, est tout pour l'autre. L_enfant ne peut combler entièrement la mère car il y a le père. L_enfant est donc obligé de se situer face à ses deux parents. Le père incarne la loi symbolique d_interdit de l_inceste. [...]
[...] - la femme peut continuer à revendiquer le phallus position de l'hystérique - mise en place du déni, et maintient dans une position masculine homosexualité féminine. Les homosexuelles font aux hommes la démonstration de la manière d'aimer une femme. D. Le rôle de l'Œdipe Le rôle de l'Œdipe est corrélatif de la différence des sexes, et donc de l'élaboration de la castration. EN 1923, Freud établit le prima du phallus pour les deux sexes, et la question de la castration va devenir centrale. Il montre qu'il y a un appui sur cet organe durant la castration. [...]
[...] question que se pose l'enfant). Quand il pose cette question, il va aller à la recherche de ce qui peut faire un complément de l'image, et le phallus apparait comme ce qui manque pour arriver à la complétude. La question du désir de la mère se pose si elle a un conjoint, car le désir est aussi orienté vers lui.( L'image phallique n'est pas autre chose que ce qui s'élabore dans l'imaginaire à partir de l'énigme quand au désir de la mère.) En effet, l'enfant ne peut réponse à coup sur à la question : que veut ma mère. [...]
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