Norman Triplett démarre ces recherches en 1897, il va écrire un article sur la performance collective. La question qu'il se pose est la suivante: « Quel effet peut-avoir sur la performance individuelle, le fait de travailler dans un local où un congénère se livre à la même activité ? » (...)
[...] Ce qui va les amener à observer des ces situations là, l'effet de la facilitation sociale. Ils observent que si autrui ne peut pas évaluer le sujet, l'effet de facilitation sociale est nul. Donc ce n'est pas la présence de la personne mais le fait que l'autrui puisse juger les résultats des sujets qui est responsable de la facilitation sociale. Ce sont les anticipations plus ou moins qui en sont porteuse. Pour Cottrell, la facilitation sociale n'est pas un mécanisme inné. [...]
[...] Est-ce que cela a un effet sur la performance individuelle? Ils vont proposer à des sujets de regarder l'ordre d'allumage d'une série de lampes (20 lampes). Les sujets sont mis dans deux situations différentes, certains regardent seulement l'ordre d'allumage, et d'autres effectuent la même tâche mais seront prévenus que l'expérimentateur viendra les observer. Ils observent pour les deux groupes, que la performance diminue avec le temps mais que les sujets qui pensent avoir la visite de l'expérimentateur vont rester plus vigilants. [...]
[...] Mais la facilitation sociale gêne les exercices ou comportements liés à l'acquisition ou à l'originalité. La facilitation sociale fut très critiquée. Zajonc fut critiqué sur son schéma béhavioriste et sur l'absence de la représentation des mots. Puis il fut critiqué sur la rédaction de ces travaux, on lui a reproché de rédiger ces travaux sur les effets de groupe réduis à de l'activation physiologique. Expérience faite par Cottrell en 1968, qui va répéter l'expérience de Zajonc sur les mots mais ils vont changer un détail. [...]
[...] L'effet d'audience est la mesure dans laquelle des spectateurs passifs affectent la performance d'un individu qui travail à une tâche quelconque. L'effet de coaction est la mesure dans laquelle la performance d'un individu qui travail à une tâche est influencé par le fait que d'autres individus à côté de lui accomplissent la même tâche. On regarde si un stimulus a un effet sur la réponse. L'objet d'étude est le comportement individuel du sujet donc on se trouve dans le behaviorisme pur. [...]
[...] Ce qui signifie que le travail collectif peut avoir un effet inhibiteur sur la performance individuelle. Il dit que lorsqu'on est tous ensemble, on en fait moins, on se repose sur les autres. Résumé: Triplett, dans le cadre de la coaction observe un effet de facilitation sociale, qui signifie que certains individus sont plus performant côte à côte mais sans coopérer, quand ils se livrent à une même activité. Alors que Ringelmann va observer un effet de paresse sociale ou flânerie sociale en disant que lorsque plusieurs individus effectuent une tâche commune (travail ensemble) ils vont dépenser moins d'énergie que lorsqu'ils effectuent une même tache mais individuellement. [...]
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