Groupe, dynamique, questionnement, pensée de groupe, Janis
Janis s'est posé des questions en rapport avec des catastrophes historiques, dues à des mauvaises décisions prises de la part de groupes. Comment en sont-ils arrivés à ces décisions aberrantes ?
Il a étudié :
- L'attaque de Pearl Harbour : les généraux avaient des infos qui permettaient de prévoir l'attaque, et ne les ont pas utilisées, pourquoi ?
L'attaque de la baie des cochons : mise en place du renversement de Fidel Castro, qui commence par envoyer tout un commando préparer le terrain. Ils seront parachutés et devront rejoindre un abri dans les montagnes. Résultat catastrophique, car il y avait 100 km de marécages pour rejoindre les montagnes. Pourquoi personne n'avait cherché d'info ?
[...] 3ème : la croyance en la moralité du groupe : le groupe est persuadé d'être dans le droit chemin, d'avoir raison, de défendre les bonnes causes. 4ème : perception stéréotypée des autres : l'autre a tort (cf. conflit + moralité), sur tous les points. 5ème : pression à la conformité : il se crée une sorte de pression dans le groupe, si qqn émet une idée qui ne correspond à la norme, différente, on lui fait comprendre qu'elle n'est pas la bienvenue. 6ème : mécanisme d'autocensure : à force de pression sur les idées différentes, les individus n'en émettent plus, se censurant eux-mêmes. [...]
[...] La synthèse des différentes recherches sur ce sujet a conduit à trois mouvements : Un mouvement basé sur les idées de Janis, divisé en deux, une partie qui pensent que toutes les conditions (conflit, cohésion leader et isolement) doivent être réunies ; d'autres qui pensent qu'une seule suffit. Les deux théories se développent à cause de l'incohérence des résultats (certaines fois un facteur suffit, d'autres fois pas). Un autre groupe remet en question les facteurs de Janis, en affirmant que le conformisme est à l_origine de la pensée de groupe. [...]
[...] La pensée de groupe 1. Les facteurs à l'origine de la pensée de groupe ( Janis, 1972) Janis s'est posé des questions en rapport avec des catastrophes historiques, dues à des mauvaises décisions prises de la part de groupes. Comment en sont-ils arrivés à ces décisions aberrantes ? Il a étudié : L'attaque de Pearl Harbour : les généraux avaient des infos qui permettaient de prévoir l'attaque, et ne les ont pas utilisées, pourquoi ? ⎝L'attaque de la baie des cochons : mise en place du renversement de Fidel Castro, qui commence par envoyer tout un commando préparer le terrain. [...]
[...] Qd on est dans un groupe cohésif, on va voir émerger un mode de pensée particulier, dont le but est de garder sa cohésion, d'arriver à se mettre tous d'accord, même si on n'arrive pas à une décision optimale La dynamique de la pensée de groupe Janis parle de symptôme pour décrire les modes de fonctionnement qu'adopte le groupe. 1er symptôme : illusion d'invulnérabilité le groupe va développer l'idée que rien ne peut leur arriver. Optimisme excessif. 2ème : la rationalisation sorte d'autopersuasion. [...]
[...] La décision collective est forcément moins rationnelle, mais si on va trop dans e sens, on en arrive à une décision prise par un seul individu, ce qui n_est pas envisageable. C_est pourquoi ils ajoutent qu_il doit qd même y avoir d_autres facteurs. Modèle de Baron : Identification aux membres du groupe (mm si transitoire, crée un sentiment d'unité) + Émergence d'une norme dominante (lors des premières discussions) + Manque d'efficacité personnelle (il en faut au moins un ou deux dans un groupe, qui manque de confiance en leur capacité, car ils se rattacheront plus facilement aux opinions des autres, et créerons plus vite une norme) = Apparition d'une pensée de groupe On peut effectuer certains parallèles entre le modèle de Janis et celui de Baron : - forte cohésion / identification aux membres du groupe (ce qui crée de la cohésion) - leader puissant/manque d'efficacité personnelle (rattachement au leader). [...]
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